Un geste aussi fou qu’inconscient. Heureusement, la police veillait et a pu éviter le pire. Cette histoire s’est déroulée aux Etats-Unis, précisément dans la ville de San Bernadino, située dans l’Etat de Californie.
Le bébé était en état d’ébriété
Le 5 août dernier, une maman, nommée Honesti De La Torr, roule en voiture avec à bord son bébé, âgé seulement de 7 semaines. Mais agacée par les cris incessants de son bout de chou, elle décide de s’arrêter sur un parking pour le calmer et lui donner un. Biberon. Une idée pas si bête a priori. Sauf que cette mère, visiblement à bout de nerfs, a mélangé le lait infantile avec de l’alcool ! Mais le hasard fait parfois bien les choses. Des policiers, alors en pleine ronde, l’ont prise en flagrant délit. Ils l’ont alors emmenée au commissariat, tandis que le nourrisson était lui transporté à l’hôpital. Et le diagnostic des médecins s’est révélé sans appel : le bébé était en état d’ébriété, sans que l’on ne connaisse le taux d’alcool qu’il avait dans le sang. La maman, quant à elle, est détenue au centre de détention de West Valley avec une caution de 60 000 $ soit environ 54 000 €. Elle doit comparaître devant le tribunal ces prochains jours.
Déjà en 2015…
Une triste histoire qui rappelle que ce n’est pas la première fois que ce type de fait divers survient outre-Atlantique. En 2015, une Américaine de 28 ans avait mis de l’alcool dans le biberon de son fils de 10 mois pour… calmer des douleurs dentaires cette fois. L’équipe médicale avait relevé un taux de 0,19 gramme d’alcool dans le sang de l’enfant…
Les dangers de l’alcool
Petit rappel de bon sens : il est évidemment strictement interdit de donner de l’alcool à ses enfants, et ce dans n’importe quelle situation, les séquelles, notamment neurologiques, pouvant être graves.
Idem lorsque l’on est enceinte. Les substances alcoolisées traversent en effet aisément la barrière du placenta et pénètrent directement dans le système sanguin du fœtus. Outre Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) , consommer quotidiennement de l’alcool, même dans des faibles proportions ou épisodiquement, peut entraîner des complications durant la grossesse (retard de croissance du fœtus, accouchement prématuré, faible poids à la naissance), ainsi que des troubles psychiques ou du comportement chez l’enfant exposé (troubles d’apprentissage, de la mémorisation, de l’abstraction, de l’attention…).