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Plan de lutte contre l'infertilité : ce que l'on sait sur le projet annoncé par Emmanuel Macron

Publié le par Jonathan Hamard

Lors de sa conférence de presse, le président de la République avait annoncé un grand plan de lutte contre l'infertilité pour enrayer la baisse continue du nombre de naissances en France et préparer ce qu'il présente comme un "réarmement démographique".

Emmanuel Macron s'était dit préoccupé par les chiffres de la natalité en France lors de son dernier Rendez-vous avec la Nation télévisé le 16 janvier, alors que le nombre de naissances a connu une nouvelle baisse importante en 2023. Jamais on n'avait compté aussi peu de nouveaux nés dans le pays depuis la Seconde guerre mondiale sur un an ! C'est dire si le constat est alarmant... "Les mœurs changent, on fait des enfants de plus en plus tard, l'infertilité masculine comme féminine a beaucoup progressé ces dernières années et fait souffrir beaucoup de couples", avait alors rappelé le président de la République, avant de confirmer la nécessité de lutter "contre ce fléau" dans la perspective d'un "réarmement démographique".

Peu de détails avaient été apportés depuis. Comme ce fut le cas pour le congé de naissance annoncé le même jour et qui devrait remplacer le congé parental à l'horizon 2025, l'Élysée se décide à lever le voile sur les premiers pans de ce que l'on qualifie d'ores et déjà de plan de lutte contre l'infertilité. On précise que le chef de l'État souhaite "lever un tabou" et que "plusieurs pistes" sont étudiées à partir d'un rapport sur l'infertilité datant de 2022. "L'idée c'est de s'appuyer sur les travaux existants" afin de présenter un projet solide "dans les six mois maximum, donc dans l'été".

Des bilans de santé gratuits en fonction de l'âge

Le gouvernement veut aller vite ! Il proposerait aux citoyens de bénéficier de plusieurs examens médicaux au cours de leur vie, à 25, 45 et 65 ans. "L'exécutif voudrait généraliser un examen gynécologique pour les femmes et un spermogramme pour les hommes, à 25 ans, soit l'âge où les femmes sont le plus fertiles. Il serait pris en charge à 100% par la Sécurité sociale", stipule La Tribune Dimanche, confortée par la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé sur France Inter. Toutefois, l'Élysée précise d'emblée que "ce ne sera évidemment pas une obligation de réaliser ces bilans", et que ces examens ne doivent pas se "substituer aux autres suivis par des personnes ayant déjà des problèmes d'infertilité".

On stipule par ailleurs qu'un "volet important sur les perturbateurs endocriniens" doit également être réfléchi dans le cadre de ce plan de lutte contre l'infertilité, autour de la qualité de l'air ou de l'alimentation pour ne citer que ceux-là, de même qu'un accompagnement des personnes ayant recours à une PMA (procréation médicalement assistée). Et ce alors qu'on estime à 1 sur 6 la part de personnes affectées par l'infertilité dans le monde, d'après un récent rapport de l'OMS. On y apprend d'ailleurs que les raisons sont multiples.

Oui
il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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Non
il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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