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Plage : quel maillot portent les Françaises à la plage ?

Publié le par Véronique Bertrand

Bikini, seins nus… Quelles sont les habitudes des Françaises à la plage aujourd’hui ? Comment ont-elles évolué ? Vie Healthy.com* a enquêté.

En 1964, les Françaises ont été les premières à oser les seins nus sur la plage. En 1984, elles étaient 43 %. Puis cette mode s’est étiolée au fil des années : elles étaient 34 % en 2009, et aujourd’hui, elles ne sont plus que 19 % dans la tranche d’âge des moins de 50 ans, à oser les seins nus à la plage. C’est deux fois moins qu’il y a 35 ans. 

Dans quelles régions pratique-t-on le plus le monokini ?

Sans grande surprise, ce sont dans les régions du Sud que l’on retrouve le plus d’adeptes : en Provence-Alpes Côte d’Azur, en Auvergne Rhône-Alpes, en Occitanie et en Nouvelle Aquitaine. Et en dernier, les Hauts-de-France.

Ce recul des seins nus s’observe aussi dans les autres pays européens, sauf en Espagne et en Allemagne.

Qui sont ces femmes qui font du monokini sur la plage ?

Le topless est surtout pratiqué chez un tiers des 50-69 ans, contre à peine 20 % chez les moins de 30 ans. Le niveau social est également à prendre en compte : les Françaises diplômées de l’enseignement supérieur sont plus de 30 % à pratiquer le topless, contre 23 % chez les non-diplômées.

Pourquoi le topless n’est-il plus tendance?

Il y a plusieurs raisons à l’abandon des seins nus sur la plage. Les messages sanitaires sur l’importance de se protéger du soleil sont efficaces, puisque 56 % des femmes avancent le risque d’exposition au soleil comme première raison. Viennent ensuite la crainte de susciter un désir pressant pour 35 % d’entre elles, une agression verbale, physique ou sexuelle, pour 28 %.

Chez les jeunes femmes de moins de 25 ans, 59 % craignent d’attiser le désir des hommes, et 51 % d’être l’objet d’agression physique ou sexuelle, ainsi que la crainte des critiques négatives sur leur physique pour 41 %.

 

  • Etude Ifop pour VieHealthy.com réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 11 au 15 avril 2019 auprès d’un échantillon de 5 026 femmes représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus résidant en Italie, en Espagne, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.

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