Le 11 juin dernier, nous relations le cas d’une jeune maman traumatisée après avoir découvert que son babyphone branché en Wifi avait été piraté.
Mais si l’on en croit le Centre national de cybersécurité britannique (NCSC), ce type de mésaventure pourrait bien devenir monnaie courante à mesure que le marché de la puériculture propose ces appareils innovants.
Malheureusement, en termes de sécurité, les babyphones avec ou sans caméra, les enceintes intelligentes ou encore les jouets connectés en Wifi seraient loin d’être au point. Le piratage de ces appareils serait assez facile, et c’est bien ce qui inquiète la NCSC britannique, qui a publié une nouvelle directive à l’attention des fabricants de ce type d’objets.
Écouter les conversations pour espérer obtenir des informations confidentielles, modifier des informations concernant la santé du nourrisson (température, poids…), espionner la famille via une webcam… On peut tout imaginer ! Le NCSC a notamment montré comment il était aisé de prendre le contrôle d’une poupée interactive pour déverrouiller une porte d’entrée connectée en Wifi.
« Des dispositifs mal sécurisés peuvent menacer la vie privée des personnes, compromettre la sécurité de leur réseau, leur sécurité personnelle et pourraient être exploités dans le cadre de cyberattaques à grande échelle », a déclaré un porte-parole du NCSC. Et si ces failles n’ont pas forcément été exploitées par les pirates, le NCSC préfère prendre les devants en invitant les fabricants à renforcer la sécurité de ces appareils connectés. « Nous voulons alléger le fardeau des consommateurs. Il n’est pas raisonnable de s’attendre à ce que tous les parents soient des experts en cybersécurité», note à juste titre le porte-parole du NCSC.
En attendant que des normes plus strictes soient adoptées, on ne peut qu’inviter à la prudence lors de l’utilisation de jouets, babyphones et autres appareils connectés.
Source : The Independent