Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Une pénurie de cars scolaires s’annonce-t-elle pour la rentrée 2023 ?

Publié le par Gaëlanne Biarez

À quelques jours de la rentrée des classes, une réunion interministérielle s’est tenue le 23 août 2023, pour faire le point sur les besoins du secteur des transports scolaires. L’an dernier, 8 000 chauffeurs manquaient à l’appel. On fait le point.

Les cars scolaires transportent chaque jour près de deux millions d’élèves. Une nécessité pour beaucoup de familles qui ne peuvent pas forcément déposer ou venir chercher leurs enfants à la sortie de l’école. Pour autant, en 2022, le secteur comptabilisait un manque de 8 000 chauffeurs. D’après le média actu.fr, le 24 août 2023, la pénurie avait affecté près d’un enfant sur cinq. Une situation à laquelle le gouvernement souhaite remédier pour cette rentrée scolaire 2023.

À l’approche du retour à l’école, les ministres Olivier Dussopt (Travail), Clément Beaune (Transports) et Prisca Thévenot (Jeunesse) se sont donc retrouvés, le mercredi 23 août, à l’occasion d’une réunion interministérielle. Objectif : faire le point sur les besoins du secteur des transports scolaires, ainsi que sur le plan d’action mis en œuvre l’été dernier.

Une intention appuyée par Ingrid Mareschal, déléguée générale de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), présente à la réunion. D’après elle, l’amélioration s’explique cette année par « toutes les mesures prises par la profession, par l’État, mais aussi par les régions », notamment par la revalorisation des salaires de 8 %, actée en 2023 et, plus largement, de 12 % sur deux ans.

Une meilleure formation des conducteurs

La déléguée attribue également cette évolution aux efforts mis en place pour une meilleure formation des chauffeurs. « On a pu mobiliser beaucoup de ressources, mais on a aussi beaucoup formé cette année. On a {donc} plus de conducteurs qui sont arrivés dans les entreprises ».

La FNTV mise, en outre, sur le lancement à la rentrée d’une filière d’apprentissage consacrée aux conducteurs d’autocars. Celle-ci a pour objectif de séduire de potentiels jeunes conducteurs, et plus tôt, et ne plus être une « formation de personnes qui se reconvertissaient professionnellement ».

La création de cette filière a été rendue possible avec l’abaissement, en mai 2021, de l’âge d’accès au permis de conduire D à 18 ans.

Une situation qui reste toujours tendue

Malgré tous ces efforts, il manquerait encore plusieurs milliers de conducteurs. « Autour de 5 000 chauffeurs », indique Ingrid Mareschal.

« On a 3 000 offres d’emplois déposées », assure-t-elle. Mais cela ne répond pas à la demande, au point que « si un chauffeur ne se présente pas un matin parce qu’il est malade, ou pour toute absence inopinée, on n’est pas en mesure de le remplacer », ajoute-t-elle.

Certains territoires, tels que les zones frontalières, les Hauts-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes, semblent plus affectés par ces pénuries.

Se préparer aux années à venir

Toutefois, les différentes mesures devraient d’ores et déjà permettre d’assurer la relève. « La moyenne d’âge chez nous reste autour de 50 ans », note Ingrid Mareschal. Chose qui signifie un départ à la retraite dans quelques années, et donc autant de postes qui pourraient rester vacants.

D’après le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, sur X (ex-Twitter), 25 % des postes vacants en 2022 ne le seront pas cette année.

Oui
il y a 2 mois
Évidemment que oui. Laissez un enfant passer quand il n'a pas les base va le mettre en échec complet, mais risque aussi de mettre la classe en échec. ...
Lire plus
Lire 38 arguments Oui
Photo de profil de Caro Jack
21 points
Non
il y a 26 jours
​ il faut préciser l'âge mais en maternelle et en primaire à moins d'avoir de très lourds et très sévère problème je trouve qu'il vaut mieux passer et...
Lire plus
Lire 13 arguments Non

Sujets associés