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Nouvel An : Airbnb durcit ses mesures contre les fêtes clandestines

Publié le par Stella Roca

C’est la deuxième année consécutive que la plateforme de location Airbnb met en place son plan « anti fêtes non-autorisées » pour lutter contre les soirées qui dégénèrent et mettent à mal le voisinage au Nouvel An. Seules les personnes ayant déjà reçu un avis positif sur le site seront donc autorisées à réserver un logement pour fêter la nouvelle année. 

 

La plateforme communautaire Airbnb est dans la tourmente, presque depuis sa création, accusée de contribuer à la hausse du tourisme de masse, à la flambée des prix du logement dans les villes et de créer des tensions et des nuisances pour le voisinage. Depuis le 20 décembre 2021, Airbnb s’attaque donc aux réservations de plusieurs nuits autour de la dernière soirée de l’année. Cette année encore, il ne sera possible que sous certaines conditions de réserver un logement le soir du 31 décembre.

Des réservations bloquées

Afin de lutter contre les soirées non-autorisées bruyantes et dérangeantes à l’approche des fêtes de fin d’année, et surtout du très attendu Nouvel An, Airbnb a décidé que les réservations pour les 29, 30 et 31 ; 30, 31 décembre et 1 janvier ou 31 décembre, 1er et 2 janvier « pourront être bloquées » en cas de location de la part de « voyageurs sans historique d’avis positifs sur Airbnb ». Cette démarche ne vise pas seulement la France : l’Espagne, le Royaume-Uni, le Brésil, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Canada et les USA sont également concernés par le plan anti-fêtes clandestines.   

Que risquent les fêtards ?

En raison du Covid-19, les soirées et évènements groupés sont interdits dans tous les logements Airbnb depuis août 2020 et des capacités d’accueil limitées à 16 personnes ont été instaurées. Alors que la plateforme témoignait avoir bloqué plus de 240 000 personnes l’année dernière pour éviter les soirées trop arrosées, elle prévient qu’en cas de festivités, autorisées ou non par le propriétaire du logement mis en location sur le site, les locataires et propriétaires risquent une suppression de leur compte mais surtout des poursuites judiciaires. Le géant de la location s’est également engagé à « faire de la santé publique une priorité en encourageant des séjours plus sûrs » pour lutter contre la vague épidémique du variant Omicron et le retour des touristes.

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