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Noël : 1 parent sur 4 n'est pas préparé aux méfaits de la gueule de bois

Publié le par Hélène Bour

Lors des fêtes de fin d’année, les parents auraient tendance à sous-estimer les méfaits de l’alcool sur leurs capacités à gérer leurs obligations parentales le lendemain d’une soirée arrosée. Les chiffres.

Un quart des parents de jeunes enfants consommant de l’alcool lors des grandes occasions ne pensent pas à limiter leur consommation, ni à savoir s’ils seront en mesure de s’occuper de leurs enfants le lendemain.

C’est en tout cas ce qui ressort d’un rapport du C.S. Mott Children's Hospital National Poll de l’Université du Michigan (États-Unis), basé sur les réponses de 1 170 parents d’enfants âgés de 0 à 9 ans.

29 % des parents interrogés ont indiqué connaître un adulte de leur cercle familial ou amical qui pourrait créer une situation dangereuse pour leur enfant en raison de sa consommation d’alcool lors d’une soirée arrosée. Mais 61 % des parents seraient surtout préoccupés par le fait que l’autre parent soit trop faible, ait trop bu ou ait trop la “gueule de bois” pour être en mesure de s’occuper des enfants, ou pour faire face à une éventuelle urgence.

Les parents sont également 37 % à s’inquiéter que l’adulte alcoolisé conduise avec un enfant à bord, 28 % à ce que cet adulte devienne violent ou incontrôlable devant l’enfant, et 7 % à ce qu’il blesse l’enfant, même sans faire exprès.

L’étude révèle par ailleurs qu’1 parent sur 12 (soit 8 % des sondés) a admis avoir un jour été trop alcoolisé pour être en mesure d’assumer ses responsabilités parentales.

« La plupart des parents qui envisagent de boire des boissons alcoolisées lors d'une soirée choisissent un conducteur abstinent (le fameux Sam, ndlr) et une garde d’enfants pour l'événement en lui-même », se réjouit Sarah Clark, codirectrice du sondage. En revanche, « moins de parents considèrent la façon dont leur consommation d'alcool va influer sur leurs responsabilités parentales envers leurs jeunes enfants le lendemain », a souligné la chercheuse.

« La quantité d'alcool consommée peut avoir un impact sur le rôle parental le lendemain », a rappelé Sarah Clark. « Un parent qui s'est évanoui sur le canapé ne reconnaîtra pas et ne réagira pas efficacement face aux risques domestiques pour la sécurité des enfants », a-t-elle ajouté.

L’étude indique en outre que si une majorité de parents envisage de consommer de l’alcool, à peine la moitié des sondés étaient susceptibles de planifier à l’avance la quantité qu’ils allaient boire pour être en mesure “d’assurer” le lendemain.

Bienveillante, la principale auteure de l’étude conseille aux parents, non pas de faire une croix sur l’alcool, mais de tenter d’en limiter les dégâts pour le lendemain, notamment en alternant verre d’alcool et verre d’eau ou de boisson sans alcool, et en s’assurant que les enfants soient bien entourés le lendemain, par exemple par les grands-parents.

Source : MedicalXpress

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