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Mononucléose : la “maladie du baiser” pourrait favoriser la dépression

Publié le par Véronique Bertrand

Une étude réalisée par des chercheurs des Universités de Copenhague et d’Aarhus montre un risque de dépression accru de 40 % chez les personnes ayant eu une mononucléose sévère. Explications.

La mononucléose infectieuse est une infection, la plupart du temps bénigne, causée par le virus d’Epstein-Barr. Elle se caractérise par les symptômes suivants : une fièvre élevée (39 °C et plus) durant entre une et deux semaines, une perte d’appétit, une angine douloureuse entraînant des difficultés à avaler et une fatigue très importante.

Comment attrape-t-on une mononucléose ?

Le virus se transmet par la salive, d’où son appellation de “maladie du baiser”, mais également par l’utilisation de couverts, d’une brosse à dents contaminés. La période d’incubation s’étend entre 4 et 6 semaines avant l’apparition des symptômes. Puis, ces derniers durent entre 2 et 3 semaines. Mais la fatigue générale peut perdurer plusieurs mois.

Il n’y a pas de traitement spécifique pour la mononucléose. Il faut simplement se reposer, bien s’hydrater, soulager les maux de gorge avec des pastilles, du miel, privilégier les aliments froids, éviter ceux qui sont épicés et acides. On peut prendre des antalgiques pour soulager la fièvre et les maux de gorge. L’aspirine doit être évitée.

Pourquoi un risque de dépression ?

L’étude danoise a porté sur plus de 1 440 000 patients, dont plus de 12 000 ont dû être hospitalisés en raison de la gravité des symptômes. Ces derniers ont été 3 % à souffrir de dépression.

Les médecins de l’étude expliquent ce risque de dépression accrue de deux manières : l’activation du système immunitaire qui peut être à l’origine de la dépression, mais aussi le fait que le cerveau soit touché par l’infection.