Depuis qu'il est devenu le numéro 1 de Twitter, Elon Musk a opéré de nombreux changements. Une vague de licenciements massive d'abord, puis la réhabilitation d'utilisateurs controversés, dont le plus célèbre est sans aucun doute Donald Trump. Mais envers ceux qui « se serviraient de la mort d'enfants à des fins lucratives, politiques ou de célébrité », Elon Musk dit qu'il sera inflexible, et que leur compte Twitter restera fermé.
« Pas de pitié pour ceux qui utilisent la mort d'enfants »
Interrogé sur sa politique par Kim Dotcom, fondateur de Megaupload , qui réclamait le pardon pour le complotiste Alex Jones, le milliardaire a répondu qu'il demeure inflexible. Fondateur du site Infowars, Alex Jones avait nié la tuerie de Sandy Hook survenue en 2012, dans cette école primaire du Connecticut, aux États-Unis. 28 personnes, dont 20 enfants, avaient été tuées. Le complotiste avait assuré que certains parents n'étaient que des "acteurs" d'une mise en scène. Il a été condamné en novembre dernier à verser au total 1,5 milliard de dollars aux familles des victimes.
Alex fucked up with Sandy Hook. He admitted that and apologized. He also got a lot of “conspiracy theories” right. If serial liars like Biden and Trump are allowed on Twitter then Alex Jones should be allowed too. Please reconsider in the interest of real free speech.
— Kim Dotcom (@KimDotcom) November 21, 2022
Lutte contre la pédopornographie
« Mon premier-né est mort dans mes bras. J'ai senti son dernier battement de cœur», a répondu Elon Musk. Et d'expliquer qu'il n'aurait "aucune pitié" pour ceux qui "se serviraient de la mort d'enfants à des fins lucratives, politiques ou de célébrité". Père de sept enfants (dont certains portent des prénoms improbables), le milliardaire fait référence à la mort en 2002 de son premier enfant, âgé de seulement 10 semaines.
Le boss a ensuite ajouté que la lutte contre les contenus pédopornographiques était sa "priorité numéro 1" alors que Twitter a souvent été critiqué pour son inaction. Sur Twitter, la militante Eliza Bleu a constaté que les hashtags utilisés pour les pédophiles sur le réseau social avaient disparu.