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Michel Cymes alerte sur le cododo avec un enfant de plus de 5 ans

Publié le par Mathilde Saez

On parle souvent du cododo avec son bébé, mais qu'en est-il lorsque l'enfant grandit ? Dans sa dernière chronique, Michel Cymes alerte les parents sur les dangers de cette pratique.

Dans son émission “Ça va beaucoup mieux” diffusée sur RTL, Michel Cymes s'est intéressé au cododo, cette pratique qui consiste à dormir dans la même chambre, voire dans le même lit que son enfant. Concernant le nourrisson, il y a les pour, il y a les contre, mais il est globalement accepté de dormir avec son bébé durant ses 3 à 6 premiers mois pour des questions pratiques, pour se rassurer, pour faciliter l'allaitement, etc. Des berceaux pensés spécialement pour le cododo rencontrent d'ailleurs un vif succès auprès des jeunes parents. Mais avant 1 an, l'enfant doit avoir gagné son lit, et sa chambre.

Il n'est pourtant pas rare que le cododo se prolonge... Michel Cymes en convient, à condition que cela demeure exceptionnel. "Quand un enfant est fatigué, par exemple, ou quand il est malade. Ou pourquoi pas quand il fait des cauchemars, encore que les enfants en fassent régulièrement et que ça puisse devenir le prétexte idéal pour squatter le lit des parents", détaille-t-il. Mais attention à ce que cela ne s'installe pas comme une habitude. Ça peut aller très vite, et il est ensuite beaucoup plus compliqué de faire marche arrière. "Il en va de son équilibre, d’enfant mais aussi de futur adulte", alerte le médecin.

Outre le fait que dormir avec un enfant devient vite inconfortable, que lui-même peut-être gêné par nos ronflements, avoir trop chaud, bref, que le sommeil de chacun s'en trouve altéré, cela peut aussi avoir des conséquences plus graves sur le long terme. "En prenant l'enfant systématiquement avec soi au moment de dormir, on développe une dépendance affective qui risque d’avoir plusieurs conséquences, si l’on en croit les pédopsychiatres. Primo, on altère la confiance que l’enfant peut avoir en lui. Secundo, on le met dans les meilleures dispositions pour qu’il éprouve plus tard une forme d’angoisse au moindre risque de séparation. Tertio (et c’est sans doute le plus important), on l’empêche de résoudre son complexe d’Œdipe", alerte ainsi Michel Cymes.

Aussi, il est important d'être vigilant et ferme face à une mauvaise habitude qui pourrait s'installer durablement. Pour convaincre un enfant récalcitrant, le médecin conseille des phrases simples mais claires comme "On dort beaucoup mieux quand on dort dans son lit", ou encore "Chacun a droit à son intimité". Et ce, même s'il faut le répéter, encore et encore...

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