De quelques secondes à parfois jusqu’à une heure, les bouffées de chaleur empoisonnent la vie des femmes en période de ménopause, d’autant plus qu’elles peuvent survenir jusqu’à vingt fois par jour !
Bouffées de chaleur : les signes
Les bouffées de chaleur se manifestent par une sensation de chaud au niveau du visage, du décolleté, du cou, parfois du dos. Elles peuvent s’accompagner de rougeurs et de transpiration. La nuit, elles peuvent amener les femmes à être obligées de se changer. Sans gravité aucune, les bouffées de chaleur engendrent, cependant, de la fatigue et une certaine déprime.
Lorsqu’elles sont très gênantes dans la vie quotidienne, un traitement hormonal substitutif (THS) est proposé. Son efficacité est de l’ordre de 90 %, mais il est conseillé de le réserver aux bouffées de chaleur vraiment invalidantes, car il n’est pas dénué d’effets secondaires. Il y a, notamment, un risque d’ostéoporose et de cancers.
Ménopause : une nouvelle classe de médicaments
Des chercheurs de l’Imperial College de Londres, en Angleterre, ont mis au point un nouveau médicament : le MLE4901. Il a été testé sur des femmes âgées de 40 à 62 ans à raison d’une dose quotidienne de 80 mg. Dès le troisième jour, l’intensité et le nombre de bouffées de chaleur étaient nettement diminués. Toutefois, ce médicament ayant des effets secondaires important sur le foie, l’essai est arrêté. Mais des dérivés de ce médicament,sans effets secondaires importants, vont être testés. Ils agissent par le blocage d’une substance chimique du cerveau : la neurokinine qui déclenche les bouffées de chaleur.
Si les essais sont positifs, les femmes pourraient bénéficier d’un autre traitement que le THS pour venir à bout des bouffées de chaleur.