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Masques FFP2 gratuits en pharmacie : qui peut en bénéficier ?

Publié le par Guillaume Botton

Depuis le 2 février, certains Français peuvent recevoir gratuitement des masques FFP2 en pharmacie. Qui sont les personnes concernées ? On fait le point.  

Mesure annoncée par le gouvernement, qui a suivi les recommandations de la Haute autorité de santé, les masques FFP2, plus protecteurs que les chirurgicaux, sont distribués gratuitement en pharmacie à certaines personnes depuis le 2 février.

Une mesure destinée aux personnes à risque de formes graves du Covid-19 et immunodéprimées

Le décret d’application définit très précisément quels Français peuvent bénéficier de cette gratuité. Il s’agit des « personnes à risque de formes graves du Covid-19 et immunodéprimées, pour lesquelles la vaccination n'induit pas la production et le maintien d'un titre d'anticorps à un niveau suffisant pour assurer une protection suffisante ou chez lesquelles une maladie ou un traitement entraîne une baisse rapide du niveau des anticorps ».

Le ministère des Solidarités et de la Santé précise également que la personne immunodéprimée doit avoir la capacité de supporter pendant plusieurs heures, et pour un usage quotidien, ce type de masque.

Uniquement sur prescription médicale

Afin de recevoir les masques FFP2 gratuitement, une prescription médicale est obligatoire. Le sésame en poche, la pharmacie distribue alors, au choix, 20 masques pour deux semaines ou 50 pour cinq semaines. À noter qu’il n’y aura pas besoin d’une nouvelle ordonnance pour venir en récupérer un nouveau stock : une seule prescription médicale suffit.

200 à 300 000 personnes immunodéprimées en France

Selon Yvanie Caillé, fondatrice de Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales, le nombre d’immunodéprimés sévères en France s’échelonne entre « 200 000 et 300 000 personnes ». En cas de contamination, la mortalité des personnes immunodéprimées reste bien supérieure à la moyenne nationale, de l’ordre de 15 à 20% selon certaines associations. Elles occuperaient actuellement environ un quart des lits de réanimation.