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Masque artisanal : quels sont les modèles les plus efficaces ?

Publié par Véronique Bertrand  |  Mis à jour le

Le port du masque sera obligatoire dans les transports en commun le 11 mai. Pour l’instant, il reste compliqué de s’en procurer, ce qui nous incite à fabriquer des masques maison. Sont-ils suffisamment protecteurs ? Le “test de la flamme” est-il fiable ? On fait le point.

Déjà en vente dans les pharmacies, les masques seront bientôt disponibles également chez les buralistes, et à partir du 4 mai dans les supermarchés. Trouver un masque est aujourd’hui encore difficile, quasiment impossible. Alors, on a tous plus ou moins recours au système D, et on a fini par en confectionner soi-même en suivant l’un des nombreux tutos proposés en ligne. Mais quand on n’est pas une couturière pro, que l’on fait son masque avec ce qu’on a sous la main comme tissu, finalement, on peut douter de son efficacité à protéger des postillons.

Quels sont les modèles les plus adaptés ?

Le masque, on ne le quitte plus dès que l’on doit sortir faire ses courses, promener son chien… Mais est-il suffisamment protecteur ? Pour être sûr d'être bien protégé, vous pouvez fabriquer celui qui est préconisé par l'AFNOR.

Le “test de la flamme” est-il fiable ?

Pour vérifier la bonne étanchéité d'un masque, on lit et on entend souvent le conseil suivant : masque sur le visage, essayez d'éteindre le flamme d'un briquet. Si la flamme ne s'éteint pas, le masque serait alors efficace. Et inversement. Pourtant sur son site, l'AFNOR déconseille ce test

« Le test de la flamme sur laquelle on souffle à travers le masque ne donne aucune indication sur l’efficacité de filtration du masque. Il permet néanmoins d’avoir une idée de son étanchéité et donc de la respirabilité. Si la flamme ne bouge pas du tout, le masque sera vraisemblablement difficile à supporter dans des situations de la vie courante. » Si vous avez du mal à supporter un masque en étant au calme, celui-ci sera certainement inadapté lors d’une marche soutenue ou d’une discussion par exemple. Vous vous exposez alors au risque de devoir l’enlever de manière précipitée, sans être en mesure de pouvoir vous laver les mains immédiatement après.»

Ce qui rend le port du masque totalement inefficace, voire même contre-productif. 

Pas de masque aux coutures verticales

Sur son site, l'AFNOR déconseille également les modèles qui comportent une couture verticale : « D’autres modèles de masques préexistaient au modèle de masque barrière AFNOR. Tous les masques en tissus contribuent à améliorer la protection des personnes qui respectent les gestes barrières. Il convient néanmoins d’être vigilant aux modèles comportant une ou plusieurs coutures verticales, le long du nez, de la bouche et du menton. Cette solution n’a pas été retenue par les experts lors de la rédaction de l’Afnor Spec (risque de fuite par la couture). »

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