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Mariés au premier regard : Frédérick, papa d'une fille handicapée, a ému les téléspectateurs

Publié le par Mathilde Saez

Dans le dernier épisode de Mariés au premier regard, Frédérick a livré un message poignant concernant sa fille de 14 ans, lourdement handicapée.

Dans la sixième saison de Mariés au premier regard, il y a un couple qui a déjà reçu les faveurs du public : Emilie et Frédérick. Compatibles à 84%, les deux candidats ont un rapport particulier à la parentalité. Elle a été quittée par son compagnon durant sa grossesse, alors que les médecins venaient de leur annoncer que leur bébé risquait d'être handicapé. Elle élève aujourd'hui seule sa fille, qui est en parfaite santé. Frédérick lui, est le papa d'une enfant de 14 ans lourdement handicapée. Une révélation qu'il a faite à Emilie et leurs convives lors de la cérémonie.

Sa prétendante touchée par son discours

"J'ai une princesse de 14 ans. Je n'ai pas la chance de l'avoir à mes côtés, parce que ma petite fille est malade depuis sa naissance. Elle ne parle pas, elle ne marche pas. Elle a une maladie qui s'appelle CDKL5. J'aurais aimé l'avoir avec moi, là. Elle m'aurait tenu la main", a-t-il annoncé à Emilie. Et d’ajouter: "Ma fille, c'est ma vie. Comme ça, tu es au courant. Si tu dis 'oui', elle est là." Un discours qui n'a pas refroidi la jeune femme, bien au contraire. "Je respecte les gens qui se battent pour leur enfant. Ça fait de toi un homme. Ta fille, tu ne l'as pas laissée, donc à mes yeux, tu vaux beaucoup. C'est l'inverse qui ne m'aurait pas plu. Je ne te connais pas, mais je suis fière de toi. C'est bien d'avoir des hommes comme ça, et moi je te dis 'bravo''", lui a-t-elle répondu, émue par cette confession.

Un éloignement forcé avec sa fille

Frédérick a évoqué plus longuement sa fille lors d'une interview accordée à Télé-Loisirs. Il a ainsi expliqué qu'elle est atteinte du syndrome de West, une maladie "due à un manque d'oxygène au moment de l'accouchement". Aujourd'hui, sa fille est placée dans un institut spécialisé, en Suisse, où vit sa mère. "Avant, elle habitait juste à côté de chez moi. Depuis que sa maman est partie habiter en Suisse, Ambre l'a suivie. Aujourd'hui, c'est compliqué pour moi de ne plus la voir autant qu'avant". Et d'ajouter : "Avant, je la voyais trois fois par semaine. Je passais l'après-midi avec elle, je la bordais, la couchais, lui donnais à manger, la douchais… Du jour au lendemain, il n'y a plus de papa."

Prêt à devenir de nouveau père

Pendant de nombreuses années, Frédérick ne s'autorisait pas à penser à avoir un nouvel enfant, mais depuis quelque temps, il se sent prêt à vivre une paternité plus "classique". "J'ai eu peur d'avoir un autre enfant et de retomber dans le même schéma. Cela aurait été insurmontable d'avoir un deuxième enfant malade. Et même avec un enfant "normal", j'avais peur de délaisser Ambre et en même temps de m'en vouloir de ne pas donner autant à ce bébé. J'ai mis du temps à me débloquer sur le fait d'avoir un deuxième enfant. (...) J'ai commencé à ressentir le besoin de vivre une paternité lambda, de voir son enfant grandir, courir, faire des bêtises, de l'engueuler. Ne serait-ce que d'entendre ”papa” dans la bouche de son enfant, c'est quelque chose que je n'ai jamais connu. Ambre me le dit par ses gestes et ses yeux, mais je donnerais ma vie pour entendre sa voix."

 

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