Une étude réalisée par des chercheurs du Centre médical universitaire de Groningen, aux Pays-Bas, et dont les résultats sont parus dans la revue Frontiers in Moleculal Neuroscience, montre l’intérêt de limiter sa consommation de calories et de graisses quotidiennes.
Un impact positif sur la santé cérébrale
L’étude a été réalisée sur des souris à l’âge de 6 mois et à l’âge de 2 ans. Elle a permis de montrer qu’un régime pauvre en graisses et en calories avait un impact sur les microglies. Ces dernières sont des cellules du cerveauqui participent à maintenir l’intégrité et le bon fonctionnement du tissu cérébral, et donc de lutter contre le déclin cognitif. Or, lorsque les microglies vieillissent, elles provoquent une inflammation des zones spécifiques de la performance cognitive du cerveau.
Cette étude a permis de montrer que cette inflammation était, en partie, due à certains modes de vie, comme une alimentation riche en calories et en graisses.
Veiller à son régime alimentaire permet donc de ralentir le vieillissement cérébral et de conserver un cerveau alerte. Mais, toutes les graisses ne sont pas à bannir de l’alimentation. Il s’agit surtout des graisses saturées que l’on retrouve dans la viande, la charcuterie, le fromage, les viennoiseries. Les graisses végétales et les poissons qui apportent des acides gras oméga-3, notamment, sont à favoriser.