Dernier pays à avoir adopté ce congé menstruel, la Zambie, en 2015, où ce congé est appelé « jour de la fête des mères ».
En Italie, ce projet de loi a été proposé par 4 femmes législatrices. Il est étudié par le Parlement italien devant la Chambre 13. La décision définitive pourrait avoir lieu dans quelques mois.
Un congé qui partage
Ce congé menstruel compterait 3 jours donnés par les entreprises aux femmes qui ont des règles douloureuses.
Si, pour certains, il s’agit d’une avancée qui permettra aux femmes de travailler dans de meilleures conditions,pour d’autres c’est une façon de renforcer le clivage des sexes, dans un pays où seulement un peu plus de 60 % des femmes travaillent, contre une moyenne à plus de 70 % en Europe. Autre risque soulevé : la crainte que les entreprises favorisent, à compétences égales, l’embauche d’hommes plutôt que de femmes qui seront davantage absentes.
Il est vraiment difficile de satisfaire tout le monde !