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L’index égalité femmes-hommes dans les entreprises a stagné entre 2023 et 2024

Publié le par Arthur Blanquet

Avec une note de 88 sur 100, l'index d'égalité entre les femmes et les hommes dans les entreprises a stagné, en 2024. 2% des entreprises, seulement, ont obtenu la note parfaite.

L’index de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a été publié, ce jeudi 7 mars, à la veille de la Journée internationale des droits des femmes. Même si l'index a stagné par rapport à 2023, les entreprises qui ont publié leur note sont, quant à elles, plus nombreuses que l'année dernière. "La note moyenne déclarée par les entreprises se maintient au niveau élevé constaté en 2023, avec une note de 88/100 en 2024", a indiqué le ministère du Travail qui précise toutefois que "98% des entreprises" doivent encore fournir des efforts pour assurer une stricte égalité entre les femmes et les hommes.

En effet, cette année, 2% des entreprises, seulement, ont obtenu la note parfaite de 100/100. Lorsque cette note est inférieure à 75/100, l'entreprise a trois ans pour prendre des mesures correctives. Si, après ce délai, les problèmes sont toujours présents, une pénalité financière pouvant aller jusqu'à 1% de la masse salariale est mise en place. Cette année, 77 entreprises, qui ont dépassé ce délai de 3 ans, sont concernées par ces pénalités. Par ailleurs, en 2024, 4% des entreprises ont obtenu une note inférieure à 75.

Index égalité femmes-hommes au travail : comment est-il calculé ?

L'index de l'égalité entres les femmes et les hommes dans les entreprises se mesure sur 100 points avec cinq critères : l’écart de rémunération femmes-hommes (40 points), l’écart dans les augmentations annuelles (20 points), l’écart dans les promotions (15 points), les augmentations au retour de congé maternité (15 points) et la part de femmes dans les dix plus gros salaires (10 points). En 2024, 6% des entreprises, qui se sont déclarées auprès du ministère du Travail, soit 1500 entreprises environ, ont obtenu la note de 0 en ce qui concerne l’indicateur relatif aux augmentations au retour de congé maternité. Par ailleurs, 32% des entreprises ont moins de deux femmes dans les dix meilleures rémunérations.