L’indice de parité femme-homme s’améliore en France : en 2017, le pays se situait à la 11e place du classement réalisé par le Forum économique mondial, gagnant 6 places par rapport à l’année précédente. Cependant, les femmes restent peu présentes et peu embauchées dans certains métiers, alors qu’elles ont les diplômes pour les exercer.
Les employeurs répondent moins aux femmes !
La Fondation des femmes a mené un ‘testing’, après avoir été contactée par une femme qui avait essuyé un refus pour un poste de conductrice de travaux. Pour ce testing sur l'égalité femme-homme, la Fondation a répondu à des offres d’emploi concernant trois professions très ‘masculines’ jusqu’à présent : chauffeur/livreur, mécanicien et jardinier, en envoyant, à chaque fois, des CV identiques avec un prénom masculin et un prénom féminin.
Ce testing a fait ressortir plusieurs points négatifs :
- A CV égal, les femmes reçoivent moins de réponses à leurs candidatures que les hommes : en moyenne elles sont 22 % de moins à être contactées pour un entretien d’embauche.
- Les femmes servent souvent de « plan B », c’est-à-dire qu’elles sont appelées lorsque les candidats masculins font défaut !
- Des salaires inférieurs : et lorsqu’elles sont embauchées, à poste égal, les femmes ont un salaire inférieur de 24 % à leurs collègues masculins.
D’où l’importance, pour la Fondation des femmes, que ces dernières n’hésitent pas à dénoncer ces discriminations et à faire appel afin qu’il y ait des pénalisations.