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Les enfants les plus pauvres souffrent plus de problèmes psychiatriques selon une étude

Publié le par Jessica Ferret

Selon une étude publiée par Santé Publique France, il existe une autre inégalité dont souffrent les enfants les plus pauvres. Elle révèle que ces derniers sont très souvent plus sujets aux troubles psychiatriques notamment au spectre autistique. 

Les enfants vivant sous le seuil de la pauvreté sont plus mal lotis que les autres d’après une étude publiée par Santé Publique France ce mardi 9 janvier 2024 et diligentée par l’Assurance Maladie. En effet, d’après les conclusions de cette enquête, ils seraient plus susceptibles de développer des troubles psychiatriques. Afin d’arriver à ces conclusions, les scientifiques ont pris en compte des millions d’actes médicaux réalisés en 2018 sur des enfants de moins de 18 ans en France, soit près de 13 millions. 

Sur Franceinfo, Philippe Tuppin, épidémiologiste et auteur de l’étude en question a expliqué : « Sur les dix maladies les plus fréquentes observées, 6 sur 10 étaient psychiatriques.» Sur les deux à trois millions d’enfants étant couverts par la CMU (couverture maladie universelle réservée aux foyers les plus modestes) l’étude a révélé que ces derniers sont plus souvent touchés par des pathologies psychiatriques de longue durée comme les troubles envahissants du développement (autisme), troubles mixtes du comportement et des émotions ainsi que les retards mentaux non spécifiés. Ces pathologies sont toutes « relativement lourdes » comme l’explique Philippe Tuppin au média puisque ces enfants sont en plein développement. 

Mais pourquoi les enfants pauvres sont-ils plus concernés par ce type de pathologie ?

Si certains facteurs sont pointés du doigt comme la précarité, l’argent ou encore le cadre de vie, l’épidémiologiste indique qu’un « problème d’encadrement d’environnement familial, de prise en charge, avec une attention différée » est également en cause. Pourtant si l’on souhaite mieux protéger ces enfants et éviter qu’ils aient moins de répercussions à l’âge adulte, il est important de repérer le plus tôt possible ces pathologies et de les prendre en charge rapidement. 

L’étude ajoute que d’autres troubles de santé mentale incluant la dépression, l’anxiété, ou les phobies sont également présentes chez ces enfants précaires. Selon Santé Publique France environ 13 % des 6-11 ans en classe de CP-CM2 possèdent « au moins un trouble probable de santé mentale ».

Oui
il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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Non
il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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