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Les 5 phrases qu’une neuroscientifique ne dira jamais à ses enfants

Publié le par Melissa Carles

Une neuroscientifique révèle les cinq phrases qu’elle ne dira jamais à ses enfants afin qu’ils soient les plus équilibrés possibles en grandissant. Voici les phrases à bannir au quotidien et celles par lesquelles il est judicieux de les remplacer. 

 

Et si certaines phrases avaient un impact sur le développement de nos enfants ? Le quotidien est parfois difficile et certaines paroles à destination de nos chérubins peuvent rapidement dépasser notre pensée. Cela arrive à tous les parents et le docteur Caroline Leaf en est bien consciente. Cette neuroscientifique clinicienne est l’autrice de l’ouvrage Comment aider votre enfant à nettoyer son désordre mental : un guide pour renforcer la résilience et gérer sa santé mentale.  Spécialiste en neuropsychologie cognitive et métacognitive, elle a récemment dévoilé quelles étaient les phrases à ne plus prononcer pour s’assurer que ses enfants soient “capables et émotionnellement intelligents. D’après cette spécialiste, “la façon dont nous réagissons aux sentiments de nos enfants a un impact énorme sur la manière dont ils traitent et comprennent la vie”. Voici donc les cinq phrases qui seraient à bannir de son éducation.

“Tu es très mauvais.”

Selon la scientifique, cette phrase peut susciter chez l’enfant diverses émotions négatives telles que l’anxiété, la colère, l’apitoiement sur lui-même ou encore le désespoir. S’il n’est pas soutenu émotionnellement, il peut développer plus tard des problèmes de santé mentale. Caroline Leaf confie que lorsque ses enfants rencontrent une difficulté, elle ne prend pas un ton accusateur, mais essaie de décrire la situation de la manière la plus factuelle possible. Par exemple : “ Je vois que tu te sens frustré et que tu fais des choses que tu ne fais pas habituellement. Est-ce que je peux t’aider à comprendre pourquoi ?” 

“Tu réagis de manière excessive !”

Il est important de ne jamais rejeter les sentiments de ses enfants, même si vous ne les comprenez pas. Il serait plus judicieux de maintenir le contact visuel et de prendre le temps de respirer profondément pour tenter de maîtriser ses propres sentiments. L’objectif ici est de ne pas contrarier votre enfant pour ne pas qu’il se ferme au dialogue. La spécialiste recommande de dire dans une telle situation : “J’ai besoin d’un moment pour me calmer. Faisons une petite pause et réessayons plus tard.”

“Tu t’en remettras.”

En prononçant cette phrase, le parent invalide les sentiments et l’expérience de son enfant. Ce dernier peut s’en vouloir d’éprouver ses émotions. Il peut penser que quelque chose chez lui ne va pas. Or, mieux vaut éprouver de la curiosité lorsque l’enfant évoque ses sentiments et le questionner. Caroline Leaf recommande de demander : “Cela semble dur à vivre ! Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ?” 

“Arrête de pleurer !”

Pleurer est tout à fait naturel, que ce soit pour les enfants ou les adultes. Ce mécanisme aide à gérer l’énergie refoulée dans l’esprit, le cerveau et le corps. Pleurer aide tout simplement à maintenir le bien-être mental. Ainsi, si votre enfant verse quelques larmes, distrayez-le ! Allez vous promener ou faites une activité avec lui. Il pourra ainsi se confier un peu plus facilement sur ce qu’il vit. Vous pouvez lui demander : “Tu aimerais que je te prenne dans les bras pour te réconforter ?” ou “Tu aimerais faire une promenade ou une activité avec moi ?”. 

“Parce que je l’ai dit.”

Lorsqu’un parent souhaite imposer une limite, il n’éprouve parfois pas l’envie de se justifier. Pourtant expliquer pourquoi aux enfants est primordial. Ne pas le faire inhibe leur curiosité et provoque une grande confusion dans leur raisonnement. Ils comptent, en effet, énormément sur les adultes pour donner du sens au monde qui les entoure. Ainsi, mieux vaut se justifier pour qu’il comprenne l’utilité d’une telle interdiction. Par exemple : “Je refuse que tu grimpes à cet article car c’est dangereux. Tu peux tomber et te blesser.”

Oui
il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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Non
il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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