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Le SMIC va augmenter de 0,9 % le 1er janvier 2022

Publié le par Guillaume Botton

Dès le 1er janvier 2022, le SMIC mensuel sera augmenté de 0,9 % du fait de la hausse des prix. Mais il ne bénéficiera pas de “coup de pouce” supplémentaire. Découvrez les nouveaux montants du salaire minimum.

Selon l’Insee, qui a dévoilé hier mercredi 15 décembre sa note de conjoncture, le SMIC (salaire minimum de croissance) va progresser mécaniquement de 0,9 % au 1er janvier 2022.

Le SMIC progresse de 48,54 euros bruts par mois sur un an

Il s’élèvera ainsi précisément à 1603,78 euros bruts par mois pour 35 heures hebdomadaires, soit une augmentation de 48,54 euros bruts par mois par rapport à janvier 2021. Le montant mensuel net lui, passera à 1269 euros par mois, soit 38,43 euros de plus sur une année. Cette hausse mécanique est liée à l’accélération de l’inflation en France (2,8% en novembre sur un an). En cumulé sur une année, la hausse du SMIC atteindra au moins 3,1%. Le Smic a en effet déjà progressé mécaniquement en octobre dernier de 2,2% à cause de la hausse des prix.

Plus de 2 millions de salariés concernés

Cette nouvelle hausse du Smic concerne 2,04 millions de salariés du secteur privé, selon la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du Travail, soit 12,0 % des salariés, après 13,0 % un an plus tôt. La proportion de bénéficiaires de la revalorisation du SMIC est plus élevée parmi les salariés à temps partiel (27,1 % contre 8,4 % des salariés à temps complet) et au sein des très petites entreprises (24,1 % dans celles de 1 à 9 salariés contre 9,1 % dans celles de 10 salariés ou plus).

En vidéo : Le SMIC va augmenter de 0,9 % le 1er janvier 2022

Le gouvernement ne donnera pas de coup de pouce supplémentaire

Outre cette augmentation mécanique, les syndicats espéraient de la part du gouvernement un coup de pouce supplémentaire. La CGT notamment exigeait une hausse du SMIC à hauteur de 2 000 euros bruts.« Les primes et les petits avantages ne sont pas suffisants. Ce qui fait foi, c’est le salaire », ainsi assuré le syndicat.Mais il n’en sera rien, comme l’a confirmé ce 16 décembre Elisabeth Borne, la ministre du Travail, sur la chaîne CNews. La ministre a défendu la position de l’exécutif : « Il n’y aura pas de coup de pouce. Nous avons fait le choix, depuis le début du quinquennat, d’augmenter le pouvoir d’achat en augmentant la prime d’activité (et) en supprimant certaines cotisations, pour augmenter le revenu sans peser sur le coût du travail, ce qui peut détruire des emplois. C’est ce constat qui nous amène à suivre (les) économistes spécialistes du Smic, qui ne recommandent pas un coup de pouce ».