Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Le pôle santé Sarthe-et-Loir ne pratique plus d’IVG

Publié le par Véronique Bertrand

Plus de 210 000 IVG sont pratiquées chaque année en France. Mais dans la Sarthe, ce n’est plus possible en raison d’une pénurie de gynécologues.

Environ un tiers des femmes auront recours, dans leur vie, à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), et une partie d’entre elles le feront alors qu’elles étaient sous contraceptifs. C’est en région Provence-Alpes-Côte d’Azur que le nombre d’IVG est le plus important.

Plus d’avortement depuis janvier

Au Pôle santé Sarthe-et-Loir, un établissement médical situé entre les villes de La Flèche et de Sablé-sur-Sarthe, on ne pratique plus d’IVG depuis le mois de janvier dernier. Pour quelle raison ? Tout simplement par manque de médecins gynécologues obstétriciens. Après le départ à la retraite d’un des praticiens, le service Anesthésie chirurgie Mère enfant s’est retrouvé désorganisé. D’autre part, comme la loi les y autorise, certains gynécologues obstétriciens font jouer leur clause de conscience et refusent de pratiquer des IVG.

Avorter à Angers ou au Mans

Depuis janvier, les femmes enceintes qui ne souhaitent pas garder leur enfant doivent se rendre à Angers ou au Mans pour avorter. Mais ce petit hôpital rural n’est pas le seul à ne plus pratiquer d’IVG. Certaines régions comme l’Ardèche ou le Loiret connaissent aussi cette situation. 

Cependant, ce petit hôpital rural met tout en œuvre pour, de nouveau, et le plus rapidement possible, accueillir les femmes qui souhaitent mettre un terme à leur grossesse.