Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Le Nutri-Score évolue, voici tout ce qu'il faut savoir

Publié le par Jessica Ferret

Le Nutri-Score, indicateur permettant aux consommateurs d’être renseignés sur la note nutritionnelle d’un produit, va évoluer dès le 1er janvier 2024. En effet, ses conditions seront dorénavant plus strictes et certains produits qui n’étaient pas classés, vont désormais l’être. 

Alors que le Nutri-Score avait déjà évolué en 2023, ce label d’étiquetage des produits en France va de nouveau être modifié dès le 1er janvier prochain. Cette note nutritionnelle allant de A (meilleure note de couleur vert foncé) à E (plus mauvaise note à la couleur rouge) va devenir plus rigoureux dans le but d’apporter plus de transparence à la qualité des produits proposés dans les supermarchés en France. 

Si vous aviez coutume d’utiliser le Nutri-Score dans vos habitudes de consommation, sachez qu’avec ces nouvelles règles, certains produits pourraient ne plus du tout obtenir la même note. En effet, d’autres indicateurs entrent dorénavant dans le calcul de la note de ce label mis en place par le gouvernement en 2016 : la présence d’édulcorants, le taux de graisse, de sucre, mais également de sel dans le produit. Mis en avant sur l’emballage du produit, le Nutri-Score est présent au niveau européen et sept pays ont trouvé un accord sur l'évolution de ses règles : la France, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, la Belgique et enfin la Suisse.

Les indicateurs qui entrent dans le calcul du Nutri-Score

S’il est important de ne pas comparer le score nutritionnel au Nutri-Score, c’est que ce dernier ne donne aucune estimation sur la valeur nutritionnelle du produit, ne permettant pas de distinguer les « bons des mauvais produits ». C’est en 2014 que le professeur Serge Hercberg avec son équipe met en place cette formule mathématique qui va servir à calculer le Nutri-Score. Pour 100 g de produit, il indique les nutriments à favoriser comme les fibres, les légumineuses, les protéines, les fruits et fruits à coques, ainsi que les huiles, colza, noix et olive et ceux à limiter comme les acides gras saturés, le sucre, le sel et enfin l’énergie. 

Les changements prévus pour 2024

Comme expliqué plus haut, le Nutri-Score va devenir plus sévère sur certains indicateurs comme le gras, le sucre et le sel. Il va également prendre en compte la présence des édulcorants notamment dans les boissons allégées et prendre en compte des familles de produits qui ne l’étaient pas jusqu’ici comme le lait, les boissons lactées ainsi que les boissons végétales. 

Les marques doivent se préparer à ce que des produits classés précédemment A ou B soient impactés par d’importants changements notamment sur certaines familles de produits comme les céréales, les viandes, les poissons, les huiles, mais également les produits transformés. La viande rouge sera quant à elle déclassée par rapport à la volaille, même son de cloche du côté des pizzas par exemple qui ne pourront plus se voir apposer une note de couleur verte ainsi que les laits végétaux qui se retrouvent dorénavant avec un Nutri-Score ne dépassant pas le E. D’autres produits seront mis en valeur grâce à ces changements notamment, les laits écrémés et demi-écrémés, les huiles à faible teneur en gras comme l’huile de colza et de noix ou encore les céréales complètes. 

Ce label est-il obligatoire sur les emballages ?

Si jusqu’à présent les marques n’étaient pas obligées d’afficher le logo du Nutri-Score sur leur emballage, cela ne va pas changer au 1er janvier 2024. C’est pourquoi il est fort à parier que de nombreuses marques et fabricants vont faire le choix de ne plus afficher le Nutri-Score sur leur produit après le durcissement de la réglementation. Il convient d’autant plus de prendre cette indicateur avec parcimonie, en effet, même s’il reste un excellent indicateur pour l’achat de nos produits de consommation, il ne prend pas en compte certains éléments importants comme l’index glycémique, la qualité des protéines, mais également des lipides composant le produit.

Oui
il y a 2 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
Lire plus
Lire 37 arguments Oui
Non
il y a 20 jours
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
Lire plus
Lire 7 arguments Non

Sujets associés