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Le froid a-t-il un impact sur les règles ?

Publié le par Véronique Bertrand

Une enquête réalisée par la marque Intimina révèle que 30 % des femmes interrogées ont remarqué que leurs règles étaient plus douloureuses en hiver. Pourquoi ?

L’enquête* a été menée dans 5 pays : en France, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Espagne et en Italie. 30 % des femmes interrogées ont affirmé qu’en hiver elles subissaient des changements au niveau de leur cycle menstruel. Lesquels ? 30 % affirment que leurs règles sont plus douloureuses, 17 % parlent d’un cycle irrégulier, 14 % d’un cycle plus long et 9 % d’un cycle plus court.

Quelles douleurs pendant les règles ?

Outre ces modifications hivernales, 59 % des femmes interrogées avouent souffrir de ballonnements, 45 % de migraines, 40 % d’anxiété, 35 % de diarrhées et de nausées, 33 % d’inconfort dans la vessie, le rectum, et 23 % ont la peau plus sensible. Rien de réjouissant…

Pourquoi les douleurs sont-elles plus intenses en hiver ?

Le Dr Susannah Unsworth, gynécologue, porte-parole de la marque Intimina, fournit les explications suivantes : « Il existe des données intéressantes sur la manière dont les saisons peuvent affecter le cycle menstruel. L’enquête a montré comment un certain nombre de femmes pensent que les menstruations sont plus douloureuses et que la durée des cycles change pendant les mois d’hiver. Il existe différentes suggestions quant à la façon dont cela se produit. L’une des théories étant que la baisse des températures entraînerait une constriction des vaisseaux sanguins pouvant augmenter la douleur. D’autres théories incluent le fait qu’un hiver, nous sommes moins actifs et passons plus de temps à l’intérieur, ce qui peut entraîner une baisse de l’humeur et une aggravation de la perception de la douleur. Cependant, une étude publiée en 2010 suggère que le facteur le plus important est lié à la lumière du soleil. Une exposition réduite au soleil a un impact sur la production d’hormones. Cela peut entraîner une réduction des niveaux de production de FSH (hormone de stimulation folliculaire, associée au cycle menstruel), entraînant une ovulation moins régulière et une augmentation de la durée du cycle. Cela peut également avoir un impact sur la production d’hormones thyroïdiennes, ce qui réduit le métabolisme et, à son tour, affecte  la durée du cycle. Cela peut aussi être une conséquence de la réduction de la production de vitamine D qui influence la réponse aux hormones. »

Dans un peu plus de deux mois, le 20 mars 2023, le printemps sera de retour, les symptômes s’atténueront peut-être pour ces femmes qui vivent mal leurs règles en hiver.

* Enquête réalisée en octobre 2022 sur 5 083 femmes âgées de 18 à 45 ans