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Le combat d'une mère pour récupérer ses enfants, placés chez leur père pourtant suspecté d'inceste

Publié le par Jérémy Puech

Accusée par la justice d’instrumentaliser ses enfants, Sophie Abida a perdu leur garde au profit d’un père pourtant suspecté de violences physiques et verbales. Sur France Culture, elle a livré un témoignage bouleversant.

Une histoire incompréhensible dans laquelle la justice semble être passée à côté de l’essentiel. : l’intérêt de l’enfant. Sophie Abida, mère de quatre bambins, a perdu la garde de trois d’entre eux mais a aussi passé trois semaines en détention provisoire parce qu’elle a refusé de placer ses enfants chez leur agresseur présumé, c’est à dire leur père. Au micro de France Culture, elle raconte. Nous sommes alors en janvier 2022. « De retour de week-end de chez son père, ma fille de quatre ans me révèle non seulement qu'elle est victime de violences physiques et verbales, mais aussi victime de viol de la part de son père ». La mère de famille dépose alors plainte contre son ex-conjoint, qui a déjà fait l'objet d'un rappel à la loi et suivi un stage de parentalité l’année précédente. En attendant la décision de justice, elle décide de ne pas déposer ses enfants à leur père. La réaction de ce dernier ? Déposer à son tour une plainte pour non-représentation d’enfants.

Sophie Abida : « J'alerte tout le monde, toutes les institutions »

En début d’année, le 9 janvier 2023, le juge des affaires familiales rend sa décision, qui stupéfait Sophie Abida : les enfants habiteront avec leur père. Les accusations répétées des enfants et des enregistrements corroborant leurs propos (des micros avaient été placés dans les doudous) ? Ils ne font pas le poids face à l’expertise psychologique qui estime qu’elle les instrumentalise. Une expertise qui, entre parenthèses, s’est faite...sans que la mère ni les enfants n’aient été vus ! Un non-sens et une forme de condamnation, qui se révèle être un réel choc pour Sophie Abida : « Depuis cette ordonnance qui me met à terre et qui met en danger mes quatre enfants, j'alerte tout le monde, toutes les institutions de protection des enfants, les associations » explique-t-elle. Elle assure que ses trois aînés lui sont enlevés alors même qu’ils « continuaient courageusement à dénoncer les faits ».Et attention, son calvaire ne s’arrête pas là.

L'avocate de Sophie Abida : « Quatre enfants qui ont parlé sont mis en danger »

La benjamine de la fratrie, 2 ans et demi, qui n’a pas été entendu par le juge à cause de son âge, reste auprès de sa mère, qui décide de ne pas la présenter chez son père. Résultat ?  Elle est poursuivie pour soustraction d'enfant, cyberharcèlement et appels à la haine à magistrat et passe 48 h en garde à vue, puis est placée en détention provisoire !  Elle entame une grève de la faim mais apprend à sa sortie de prison que son ex-conjoint a saisi la cour d’appel de Versailles pour la déchoir complètement de son autorité parentale. Une fenêtre de tir pour Sophie Abida, qui contre-attaque afin de récupérer la garde de ses autres enfants. A l’audience, elle sera certes entendue mais n’obtient toujours pas gain de cause. Les enfants restent chez leur père. Le combat continue cependant. Son avocat va désormais attaquer l’Etat pour avoir échoué à protéger ses enfants. Cette dernière explique, toujours au micro de France culture : « Plutôt que d’enquêter correctement sur le père mis en cause pour viol, les magistrats tentent de neutraliser la mère qui les protège. Aujourd’hui, quatre enfants qui ont parlé sont mis en danger par les institutions judiciaires ».

Oui
il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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Non
il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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