En début d’année, la vie de Laëtitia Servières, ex-participante de l’émission Familles nombreuses (TF1) basculait. En janvier, les médecins mettaient enfin un nom sur le mal qui la rongeait depuis un mois : la maman de neuf enfants est épileptique. Une maladie qui l’avait contrainte notamment à arrêter d’allaiter son petit dernier, prénommé Loëvann. « Je dois donc prendre un traitement et me résoudre à arrêter cet allaitement que j'aimais tant pour pouvoir mettre un terme à ces put*** de crises", confiait-elle, ajoutant qu'elle "s'en veut de lui imposer cet arrêt brutal ». Surtout, ces crises, qui peuvent survenir à tout moment sans prévenir, sont des sources d’angoisses permanentes. Heureusement, la mère de famille peut compter sur son entourage et particulièrement Sébastien, son mari avec qui elle partage sa vie depuis 16 ans maintenant. « La peur de la survenue des crises est très envahissante... Et c’est difficile pour la personne qui en souffre et aussi pour son entourage...Soyez bien entourés. Prenez soin de vous. » expliquait-elle ainsi, en juin, toujours sur Instagram.
« J'accuse le coup de cet effet yoyo »
Seulement, ces dernières semaines, le rythme des crises s’est accéléré. Et ce 7 septembre, elle avait été contrainte de se rendre aux urgences, après avoir fait 4 crises en l’espace de seulement 48 heures. Depuis cette date, elle n’est pas ressortie de l’hôpital et les nouvelles ne sont guère réjouissantes. Ce 12 septembre, alors qu’elle pensait enfin pouvoir retrouver son chez soi, on lui a annoncé qu’elle devait passer d’autres : « Les médecins veulent faire d'autres examens. Être sous EEG (un électroencéphalogramme, à savoir examen qui permet de mesurer et d'enregistrer l'activité électrique du cerveau, ndlr) pendant un, voire plusieurs jours. Je serais dans le service demain ou jeudi…" Alors forcément, pour la maman habituée à vivre entourée de sa tribu, le moral est au plus bas. « J'accuse le coup de cet effet yoyo. Je gardais le moral mais là c'est compliqué. C'est pour avoir des résultats au bout. Mais c'est dur », a-t-elle conclut.
600 00 personnes concernées en France
En France, on estime que 600 000 personnes souffrent d’épilepsie et que près de la moitié d’entre elles sont âgées de moins de 20 ans. Quant à la durée de vie moyenne d’un patient épileptique, elle est légèrement inférieure à celle de la population générale, principalement du fait du risque de décès accidentel au décours d’une crise (noyade, chute, accident). Quant aux morts subites inattendues spécifiques de certaines formes d’épilepsie, elles restent rares (30 000 par an dans le monde, 115 en 5 ans en France).
