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Lady Diana : la cause de son anorexie enfin dévoilée

Publié le par Guillaume Botton

Disponible depuis le 17 janvier sur Amazon Prime, « Spencer », revient sur le dernier Noël de Lady Di au sein de la famille royale. Avec en filigrane les problèmes d’anorexie de la Princesse de Galles. Pour Stéphane Bern, l’origine de la maladie remonterait à sa petite enfance.

C’est l’un des événements télé de ce début d’année. Depuis le 17 janvier, la plateforme Amazon Prime propose “Spencer” à ses abonnés, un film biographique sur Lady Diana qui se focalise sur le dernier Noël de la princesse de Galles au sein de la famille royale. Un moment charnière dans son existence, puisque c’est à ce moment-là qu’elle a compris qu’un divorce d’avec le Prince Charles était inéluctable.

« Ce n’est pas la faute de Charles ou de la Reine »

Le réalisateur, Pablo Larraín, a pris le parti de se concentrer sur ce pan de la vie de Lady Di, incarnée pour l’occasion par Kristen Stewart. Et impute indirectement son anorexie à sa relation tumultueuse avec la famille royale, et particulièrement avec le Prince Charles. Or, pour Stéphane Bern, spécialiste du gotha qui a rencontré la mère de William et Harry en 1988, cette maladie trouverait sa source il y a bien plus longtemps, lorsque Diana Spencer n’était qu’une enfant : « Ce que ne montre pas le film, c’est que les tourments intimes de Diana, ce qui l'a rendue anorexique ou boulimique, ce n'est pas la faute de Charles ou de la Reine. C’est cette insécurité latente qu'elle avait en elle depuis que sa mère était partie de la maison pour vivre une histoire d'amour avec un autre homme. Ce sont des problèmes qui sont liés à l’enfance… », explique-t-il ainsi dans Télé Loisirs.  « Alors oui, la famille royale n’a fait que renforcer son mal-être, par sa rigidité et son incompréhension, elle avait besoin qu’on la prenne dans les bras. »

« On ne guérit jamais de son enfance »

Le journaliste de France télévisions a cependant pris du plaisir devant le film : « Finalement, j’apprécie le parti pris de Pablo Larraín, dont j’avais déjà savouré Jackie (biopic sur Jackie Kennedy sorti en 2016, ndlr). Il prend un moment clé de la vie de son héroïne et en fait une sorte de point d’orgue de son existence. » Stéphane Bern conclut avec un léger bémol. « J’aime que le film s’intitule Spencer (le nom de jeune fille de Diana, ndlr), car on ne guérit jamais de son enfance et effectivement, la peur de la trahison vient de là chez Diana. En revanche, il a cédé à la caricature sur le reste de la famille royale. »

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