"Des trous dans la raquette". Alors que des menaces d’attentat et une vidéo de décapitation ont été envoyées à plusieurs lycées français, ce jeudi 21 mars 2024, le Premier ministre Gabriel Attal, après une réunion interministérielle, a révélé les premiers résultats d'un audit lancé après l'attentat terroriste à Arras, durant laquelle le professeur Dominique Bernard avait été assassiné. Et selon lui, 500 établissements scolaires nécessitent "un renforcement des dispositifs d’alerte et de sécurisation". Le chef du gouvernement a également annoncé l'organisation d'une réunion le 4 avril prochain en vue de la sécurisation de "150 à 200" établissements scolaires "plus particulièrement à risque".
Gabriel Attal promet de "nettoyer les trottoirs aux abords" des écoles
Outre la poursuite de la "formation des personnels", le Premier ministre a enfin promis de "nettoyer les trottoirs aux abords" face aux "gangs" et aux "deals". En France, la moitié des 60 000 établissements scolaires sont considérés comme « sécurisés », selon le gouvernement. Une information qu’avait confirmée Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale, lors d’une réunion organisée en novembre dernier avec les collectivités locales.
En novembre dernier, Gabriel Attal avait promis de mettre la main à la poche pour aider les municipalités, les départements et les régions - qui gèrent respectivement les écoles, les collèges et les lycées - à renforcer la sécurité de leurs établissements. L’État financera ces chantiers de sécurisation à hauteur de 50 %.
