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La fiancée demande à sa mère de l'accompagner à l'autel à la place de son beau-père, il ne comprend pas sa décision

Publié le par Jessica Ferret

Une mère de famille a témoigné d’une situation délicate dans laquelle elle se trouve sur le forum communautaire Reddit. Tiraillée, elle demande l’avis des internautes après que sa fille lui a demandé de l’accompagner à l’autel à la place de son beau-père présent dans leur vie depuis près de 14 ans. 

Bouleversée et tiraillée par la décision qu’elle a prise, une mère de famille s’est confiée auprès des internautes de la communauté Reddit en demandant si elle avait bien réagi suite à la demande de sa fille. Calla, sa fille de 24 ans va bientôt se marier et a demandé à sa mère de l’accompagner à l’autel et de réaliser la danse traditionnelle père/fille à la place de son beau-père. Revenons sur la situation, le mari de cette femme décède alors que ses enfants, Hawthron et Calla, ont respectivement 8 et 6 ans. Un an après le décès de son mari, elle rencontre un nouvel homme, afin d’attendre que ses enfants se fassent à la situation et qu’ils acceptent ce nouvel homme, ils attendent près de quatre ans avant de se marier. 

Présent dans la vie de ses enfants et s’en occupant comme s’ils étaient les siens, le beau-père a pourtant toujours affirmé qu’il ne remplacerait pas leur papa décédé. Une épreuve pour la jeune fille qui était très proche de son père : « Calla et moi avons toujours été proches, mais c’était une vraie fille à papa. Perdre son père a été extrêmement dur pour elle.» explique la maman avant d’ajouter : «Elle a noué une belle relation avec mon mari, mais elle est loin d’être comparable au lien qu’elle entretenait avec son père. »

Un lien plus profond

A l'adolescence, la mère et la fille se rapprochent encore plus : « Elle avait 15 ans quand elle m’a dit que si jamais elle se mariait, elle voudrait que je l’accompagne jusqu’à l’autel et que nous fassions une danse mère/fille au lieu d’une danse père/fille. Je lui ai dit que nous pourrions danser sur la chanson que son père lui chantait. Elle a dit qu’elle adorait l’idée.» Une idée qui depuis le temps avait fait son bout de chemin dans la tête de la jeune fille alors que la maman s’était dit qu’elle en « changerait sûrement quand elle serait plus âgée. »

Pourtant lorsque la jeune fille s’est fiancée, elle a tout de suite rappelé à sa mère ce qu’elles s’étaient dit près de 10 ans auparavant : « Je lui ai dit que je serais honoré. Nous avons pleuré des larmes de joie ensemble. Je lui ai dit que son père serait très fier.» Mais alors que la mère de famille est si heureuse, son mari n’aurait pas pris la décision de Calla aussi bien qu’elle

Dès le début de la conversation, il lui aurait demandé si elle lui avait suggéré de l’accompagner à l’autel à deux : « Je lui ai dit non », se confie-t-elle. « Puis il m’a demandé si elle avait déjà envisagé de lui demander et j’ai dit que je ne pouvais pas répondre à sa place. Il m’a demandé si je pensais à lui quand j’ai dit oui. Il m’a demandé si j’avais réfléchi à tout ce qu’il avait fait pour Calla, pour les deux enfants, et au fait qu’il n’était toujours pas considéré comme une figure paternelle toutes ces années plus tard. » Une situation à laquelle la mère de famille n’a pas pensé sous le coup de l’émotion : « Il m’a dit que j’aurais dû lui accorder beaucoup plus de considération et que j’aurais dû essayer de faire des compromis avec ma fille. »

Un beau-père vexé

Pensant que son mari finirait par digérer la situation, elle n’en a plus jamais parlé, mais près de trois semaines plus tard il n’a toujours pas changé d’avis : « il pense que j’avais tort. Il m’a dit qu’il estimait qu’il méritait plus de nous tous, mais surtout de moi. Il a dit que j’étais sa femme, que je devrais m’assurer qu’il soit respecté et honoré pour sa contribution à la vie des enfants. »

Dans les commentaires certains internautes comprennent la réaction du beau-père et expliquent que c’est simplement le comportement d’un homme blessé : « Je ne pense pas qu’il se sente en droit. C’est qu’il se sent blessé. Il vient probablement de réaliser que l’enfant qu’il a élevé depuis 10 ans ne le verra jamais comme un parent, même s’il la voit comme une fille. » Tout en militant en faveur du respect du choix de la jeune fille. 

D’autres conseillent à la mère de famille de réagir plus durement et de lui demander pourquoi il s’estime plus méritant qu’elle d’accompagner la jeune fille à l’autel : « La vraie question ici est de savoir pourquoi votre mari croit qu’il a plus droit à cet honneur d’accompagner votre fille dans l’allée que VOUS ? Vous, qui êtes sa mère, qui a été là à travers toutes ces épreuves, qui l’a réconfortée et lui a donnée une maison et un endroit pour être elle-même, sans condition ? »