De nombreuses personnes qui ont perdu un enfant font des manifestations, écrivent des livres pour témoigner…
Un jour pour entourer les paranges
Et ce 15 octobre, les médias sont là pour le rappeler, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal. Un événement qui brise le tabou qui entoure le deuil périnatal, défini par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme la perte d’un enfant entre la 28e semaine de grossesse et les premiers jours de la vie.
Les premiers concernés ? Les parents, bien sûr, ou « paranges » (contraction de parents et d’ange, appellation pour nommer les parents qui ont perdu un enfant très tôt), les mères ou mamanges, et les pères, ou papanges. Ces paranges ont besoin de cette journée pour se sentir moins seuls, pour témoigner et enfin, laisser aller leur peine.
Le deuil périnatal, un traumatisme pour les mamanges et les papanges
En effet, ces parents subissent un traumatisme important et cela est assez peu pris en compte par les pouvoirs publics et les personnels de santé. L’objectif de cette journée : lancer une réflexion sur le cas des nourrissons morts juste avant le moment de l'accouchement, ou juste après la naissance, et soutenir les parents ayant perdu leur enfant.
Aujourd’hui, les parents peuvent déclarer leur enfant et lui donner un nom. Ce qui n’était pas le cas auparavant.