Les mutilations sexuelles existent en France : elles concernent 60 000 jeunes filles et femmes, bien que cette pratique soit interdite. Et, dans le monde, ce sont 200 millions d’adolescentes et de femmes qui ont été mutilées, notamment dans les pays africains, mais aussi au Yémen, en Irak, en Indonésie. Cependant, certains pays africains comme le Kenya, l’Ouganda, la Guinée-Bissau, le Nigeria, la Gambie ont, depuis quelques années, des lois qui criminalisent cette pratique.
Mutilations sexuelles : les filles de 12-18 ans sont les plus touchées
Il existe plusieurs types de mutilations sexuelles : la clitoridectomie, ou ablation partielle ou totale du clitoris. L’excision, qui est l’ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres, parfois des grandes lèvres, et l’infibulation ou rétrécissement de l’orifice vaginal.
Si dans les années 1980, c’étaient les petites filles qui étaient les plus menacées, aujourd’hui, l’excision touche surtout les adolescentes âgées de 12 à 18 ans. Ces dernières sont excisées lorsqu’elles partent en vacances “au pays”. D’où le slogan de la campagne : “Tu pensais partir en vacances ?”. Une phrase destinée à amener les adolescentes à se poser des questions.
L’association Alerte-excision propose également un tchat numérique pour permettre aux adolescentes de s’informer anonymement et gratuitement.