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Jour de déprime ? Normal, aujourd’hui c’est le Blue Monday !

Publié le par Frédérique Payen

Depuis ce matin, vous ressentez une grosse envie de pleurer ? Pas de panique, il y aurait une explication à votre spleen : le Blue Monday, ou Lundi du blues. Mais ce concept tient-il du mythe ou de la réalité ? On vous dit tout.

 

Sortez vos mouchoirs, vos RTT et vos gros câlins… Aujourd’hui, lundi 20 janvier, troisième lundi de l’année, serait le jour le plus déprimant de l’année. Rien que ça. Il existerait même un modèle mathématique pour expliquer le phénomène. Pour faire court, cette date conjuguerait des éléments qui rassemblés, provoqueraient grand blues et torrents de larmes : 

  • c'est la fin du week-end et le début de semaine
  • en janvier, on manque de soleil et il fait froid
  • on doit rattraper les dettes de Noël (et remonter la pente !)
  • nos bonnes résolutions de début d’année s’éloignent… 

Blue Monday : LA formule mathématique

Le Blue Monday s’exprimerait dans la formule mathématique suivante : 

 

Avec : W pour Weather (météo), (D-d) debt (différence des dettes contractées à la période des fêtes avec la capacité de remboursement), T Time (temps écoulé depuis Noël), Q (temps écoulé depuis nos résolutions du Nouvel An), M (Manque de motivation), Na (besoin d'agir)

Marketing, quand tu nous tiens…

Effectivement, rien de tout cela n’engage à la bonne humeur… Mais en y regardant de plus près, il s’avère que cette formule ne reposerait sur aucune base scientifique : théorisée en 2005 par Cliff Arnall, alors psychologue à l'Université de Cardiff, elle n’a jamais été publiée dans une revue scientifique, ni démontrée. Son auteur l’aurait inventée pour appuyer la campagne marketing d’une agence de voyages…  Un concept créé pour vendre des billets d'avion, donc… Dans le même esprit, Cliff Arnall a aussi théorisé le “Jour le plus heureux de l’année”, le troisième vendredi du mois de juin… cette fois sponsorisé par une marque de glaces !

Pour échapper à la déprime…

Ouf, on n'est donc pas obligé d'avoir le blues aujourd'hui : la malédiction du Blue Monday n'existerait pas. Il est donc tout à fait possible de passer une journée gaie et emplie de petits bonheurs. Et si le blues nous guette, on réagit vite : on va nager 20 longueurs, on fait un gâteau avec les enfants, on voit nos amis, et on danse sur “Blue Monday” de New Order, à fond !