En novembre dernier, Shanna Kress et Jonathan Matijas, deux anciens candidats de télé-réalité, accueillaient leur premier enfant, un petit Loüka. Mais ce petit bonhomme aurait dû venir au monde accompagné de son frère jumeau. Seulement, quelques semaines après le début de la grossesse de Shana, l’amniocentèse révélait lune très mauvaise nouvelle : l’un des deux fœtus était atteint de Trisomie 21. Avec Jonathan, elle décida alors qu’il valait mieux arrêter le cœur du bébé porteur du gène mutant. "C’est difficile, mais c’est notre choix » expliquait-elle alors sur son compte Instagram.
« Loüka n’avait rien demandé »
Pour la première fois, les jeunes parents sont revenus sur cette épreuve dans une vidéo publiée sur la chaîne du youtubeur Sam Zirah, le 26 juin. La maman rappelle tout d’abord que malgré la mort de son bébé, elle a dû poursuivre sa grossesse gémellaire jusqu’à son terme. « J’ai fait abstraction… s’émeut-elle. J’étais obligée parce qu’il y avait Loüka qui était là et qui n’avait rien demandé qui attendait qu’une chose, c’était de venir au monde. On est des gens aimants” débute-t-elle. Pour son fils, elle a donc fait front, avec le bonheur de Loüka comme leitmotiv : “Je ne pouvais pas me laisser abattre […] Il y a un enfant qui va compter sur nous. Si je m’effondre, tout ce que je vais ressentir, il va le ressentir… Donc, c’est la vie qui a choisi, ce chromosome, il est venu se coller malheureusement et bien tant pis, on n’aura pas des jumeaux” confirme-t-elle.
« Cela ne veut pas dire qu’on l’a oublié ! Pas du tout ! »
Elle se souvient ensuite de son accouchement. Shanna a dû puiser dans ses ressources mentales pour tenter de faire abstraction de cette situation malheureusement singulière. Leur choix a ainsi été de ne pas voir le fœtus et de se concentrer uniquement sur Loüka, sans pour autant faire preuve d’amnésie : « Cela ne veut pas dire qu’on l’a oublié ! Pas du tout ! Pour respect pour sa mémoire, pour notre choix, pour Loüka, on s’est dit ‘On veut que ce moment soit beau’ », a confirmé Jonathan Matijas. En témoigne d’ailleurs ce tableau sur lequel ils rendent hommage à leur deuxième fils décédé. On y voit son nom – Christopher - et leurs quatre mains liées ». Au bord des larmes, Shanna conclut : C’est la manière pour ne pas l’oublier. […] On ne veut pas faire un déni de ce qui s’est passé… Ça, c’est passé, mais aujourd’hui on a un enfant qui compte sur nous, on ne peut pas se laisser emporter par ça. […] C’est difficile, mais il faut avancer… »