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IVG : les ados dont les mères ont avorté ont plus de risques d’avoir recours à l’IVG

Publié le par Véronique Bertrand

Près de 7 millions d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont lieu, chaque année, dans les pays industrialisés. Une étude de l’Institut des sciences cliniques de Toronto, aux Etats-Unis, montre un lien intergénérationnel.

En France, plus de 220 000 IVGsont pratiquées chaque année, et un tiers des femmes y ont recours au moins une fois dans leur vie. En Espagne, il est estimé à plus de 90 000, 99 000 en Allemagne et 926 000 aux Etats-Unis.

IVG : les filles font comme leurs mères

L’étude, réalisée par des chercheurs de l’Institut des sciences cliniques de Toronto, et dont les résultats sont parus dans le “Canadian Medical Association Journal”, montre un lien entre les mères ayant avorté et leurs filles.
L’étude a porté sur plus de 73 000 filles de mères ayant subi au moins une IVG, et sur plus de 350 000 filles de mères n’en ayant pas eu.

Les filles dont les mères avaient déjà subi une IVGavaient 10 % de risques d’en subir une également, alors que ce risque n’était que de 4 % dans le groupe des filles dont les mères n’avaient jamais subi d’IVG.

Les IVG ayant eu lieu avant 15 semaines de grossesse, elles n’étaient, a priori, pas motivées par une anomalie génétique ou congénitale.

Aider ces jeunes filles

De précédentes études ont montré que les adolescentes ayant des difficultés scolaires, vivant dans des milieux défavorisés, ou séparées de l’un de leurs parents étaient plus à risques d’IVG. Les chercheurs s’interrogeaient aussi sur l’action des parents pour réduire les rapports sexuels non protégés chez ces jeunes filles, et ainsi diminuer le nombre d’IVG.