En août, les centres antipoison enregistrent une hausse de 15 % des appels annuels concernant les accidents dus aux végétaux. Les promenades dans la campagne, en forêt où poussent des baies peuvent facilement tenter les enfants… voire les parents, pour confectionner gelées ou confitures. Mais attention, on ne s’improvise pas botaniste !
Les petites baies dont il faut se méfier
- La belladone : elle pousse dans les clairières. Ses baies noires évoquent une cerise et dans la bouche, son goût est sucré. Mais elle renferme des alcaloïdes qui paralysent le système nerveux, entraînent une accélération du rythme cardiaque, des troubles qui, avec seulement l’ingestion de quelques baies, peuvent conduire au décès.
- Les morelles : comme la belladone, ses baies renferment des alcaloïdes toxiques.
- Le chèvrefeuille à baies noires : ses baies peuvent facilement se confondre avec des myrtilles. Mais, ingérées, elles peuvent provoquer des douleurs abdominales, des vomissements, des diarrhées sanglantes.
- Le sureau hièble : celui-ci, contrairement au sureau noir, donne des baies noires qui ne sont pas comestibles. Ces dernières sont orientées vers le haut alors que les autres pendent. Consommées, elles provoquent des douleurs abdominales, des vomissements, des diarrhées.
Les plantes photo-sensibilisantes à éviter
Certaines plantes sont comestibles mais ont un autre inconvénient : elles ne font pas bon ménage avec le soleil et peuvent, après avoir été touchées, provoquer une rougeur intense, une brûlure cutanée, parfois accompagnée de cloques. Mieux vaut donc éviter de les toucher, de les cueillir avant de s’exposer au soleil. Il s’agit du persil, du fenouil commun, de l’aneth, de l’angélique, du figuier, du citronnier…
Alors, cet été, en promenade, on garde les mains dans les poches et on ne touche les baies qu’avec les yeux !