Après celles du bassin d’Arcachon, ce sont des huîtres issues d’autres bassins ostréicoles qui sont interdites à la vente, depuis ce 29 décembre. Dans le Calvados, il s’agit de celles produites dans les secteurs de Grandcamp-Maisy et Géfosse-Fontenay, dans l’arrondissement de Bayeux, et dans la Manche sont concernées les huîtres du secteur de Saint-Vaast-la-Hougue, dans le nord-est du Cotentin. La commercialisation des mollusques est interdite « temporairement ».
Des « cas de toxi-infections alimentaires collectives »
Comme pour les huitres du bassin d’Arcachon, cette interdiction est motivée par les mêmes raisons que celles qui ont amené la préfecture de Gironde à prendre cette semaine des mesures similaires pour les huîtres produites dans le bassin d’Arcachon, à savoir des « cas de toxi-infections alimentaires collectives », ont expliqué les préfectures dans deux communiqués séparés. « Les symptômes sont ceux de la gastro-entérite aiguë », ont précisé les deux départements. Les « enquêtes de traçabilité et des analyses menées sur des huîtres en élevage indiquent qu’une contamination des huîtres issues » des secteurs visés dans le Calvados « est en cause », selon la préfecture de ce département.
Interdiction provision des activités de pêche
Par ailleurs, le préfet du Calvados interdit aussi « provisoirement les activités de pêche, de récolte et de commercialisation destinées à la consommation humaine des coquillages en provenance des zones précitées ». « Les lots de coquillages récoltés sur ces zones doivent être retirés de la vente », a précisé la préfecture.
Cette dernière, dans son communiqué, demande également « aux personnes qui détiendraient des coquillages provenant de ces zones de ne pas les consommer et de les rapporter aux points de vente » et souligne que « la pêche de loisir de coquillages est également interdite ». Le département voisin de la Manche a pris les mêmes dispositions.
Ces mesures d’interdiction « seront levées dès lors que la qualité sanitaire des coquillages sera redevenue pleinement satisfaisante », complète la préfecture. Ces interdictions temporaires sont un coup dur pour les ostréiculteurs, car les fêtes de fin d’année sont l’une des principales périodes de consommation des huîtres.
