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Incendie à Rambouillet : la mère pourrait avoir tué ses enfants avant de se suicider

Publié le par Hélène Bour

Deux enfants et leur mère sont décédés dans un incendie ce mercredi 18 janvier. Au vu des éléments constatés, les enquêteurs privilégient la thèse d’une dispute familiale : la mère aurait tué ses deux enfants avant de se suicider.

C’est un drame mortel qui a eu lieu mercredi dernier à Rambouillet, dans les Yvelines. Une mère et ses deux enfants de 8 et 16 ans ont été retrouvés morts dans l’incendie de leur domicile.

Si la thèse accidentelle a d’abord été envisagée, c’est finalement celle d’un double meurtre puis d’un suicide que privilégieraient désormais les enquêteurs, selon l’AFP, qui a interrogé une source proche du dossier.

Le feu s’est déclaré mercredi 18 janvier vers 7 h du matin, dans un appartement d’une résidence de trois étages de Rambouillet. Trois personnes ont péri dans les flammes : vraisemblablement une mère de famille de 48 ans, ainsi que ses deux enfants, une fille de 8 ans et un garçon de 16 ans. 

Une expulsion ordonnée par le bailleur, ex-compagnon de la mère

Une enquête judiciaire pour « meurtre et destruction volontaire par incendie ayant entraîné la mort » a été ouverte. « Les toutes premières constatations médico-légales faites sur place conduisent en effet à envisager que des violences graves ont été exercées sur l’adolescent » retrouvé mort dans l’incendie, indique le parquet de Versailles dans un communiqué. 

Selon les premiers éléments de l’enquête, la mère de famille était occupante de l’appartement, mais non titulaire du bail. Ce poste était occupé par son ex-compagnon, avec lequel elle avait vécu de 2018 à 2020. Depuis leur séparation, elle occupait l’appartement avec ses deux enfants, issus d’une précédente union.

La veille de l’incendie, l’expulsion des occupants dudit logement avait été ordonnée par le tribunal de proximité de Rambouillet, lequel avait été saisi par le bailleur et ex-compagnon de la mère de famille. L’homme a été entendu par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles, mais laissé libre, car il n’aurait pour l’heure rien à voir avec le drame.

Une cellule d’aide psychologique ouverte

La mairie de Rambouillet a déclenché une cellule d’écoute psychologique avec le Samu des Yvelines et la Croix-Rouge, pour les autres résidents de l’immeuble, dont certains disent avoir entendu des cris et des coups au petit matin de ce 18 janvier. Cette cellule psychologique est ouverte à tous, sans rendez-vous, ce vendredi de 14 heures à 18 heures, à la salle Antoinette-Vernes de Rambouillet.