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Ils prénomment leur fils comme leur héros de série préféré : l'état civil s'y oppose

Publié le par Mathilde Saez

Dans « Le 13 h à vos côtés » sur TF1, un père de famille a demandé conseil quant aux recours possibles face au refus de l’état civil du prénom de son fils. Ses jeunes parents souhaitent appeler leur enfant comme le héros de leur série préférée.

Ce père de famille ne comprend pas pourquoi l’état civil s’oppose au prénom de son fils. Stéphane et son épouse, habitants de Casteljaloux, dans le Lot-et-Garonne, on fait appel aux experts du 13 h à vos côtés, séquence du JT de TF1, pour répondre à leurs questions. A l’antenne, il explique avoir appelé son enfant comme le héros d’une série culte des années 90, mais s’est heurté au refus des autorités.

Comment ont-ils appelé leur fils ?

« Nous avons appelé notre fils Tony, MacGyver, Angus. Le deuxième prénom a été refusé par l’administration. Notre question est : est-ce qu’ils ont le droit de refuser et, quel recours nous avons ? », explique à l’antenne le jeune père de famille. Les parents ont en effet choisi pour deuxième prénom pour leur garçon, le nom d’un héros bien connu de la télévision des années 90, Angus MacGyver, incarné par l’acteur Richard Dean Anderson. Pour ceux qui l’auraient oublié ou les plus jeunes, MacGyver était à l’époque la coupe mulet la plus célèbre du petit écran, membre d’une agence secrète et capable de faire preuve d’une incroyable ingéniosité pour se sortir des situations les plus périlleuses. Etre un « vrai MacGyver » est même devenu une expression qui signifie être débrouillard et bricoleur. Mais, alors, quel est le problème ?

Le deuxième prénom ne fait pas exception

Une fois n’est pas coutume, le désaccord n’est donc pas en rapport avec le premier, mais le deuxième prénom.  « Cela ne change rien », indique à TF1 maître Simonnot. « Les juges ne font pas vraiment de distinction entre premier, deuxième ou troisième prénom ». Ainsi, si vous pensiez pouvoir « délirer » avec les deuxième et troisième prénom de votre enfant, au prétexte qu’il ne sera pas usité, sachez que cela ne sera pas possible pour autant. Mais d’une manière générale, en France, les parents sont assez libres dans le choix du ou des prénoms de leur enfant. Cela n’est pas le cas partout, certains pays européens imposent même une liste de prénoms autorisés

Quelle règle et quel recours ?

La règle qui prévaut ici est que le prénom ne doit pas porter préjudice à l’enfant. Globalement, le prénom ne doit pas avoir une consonance ridicule, péjorative ou grossière, être trop complexe ou faire référence à un personnage historique contesté. Mais cette notion de préjudice est assez large et libre d’interprétation, en fonction de l’officiel de l’état civil qui examinera votre cas. Ainsi a-t-on vu des Titeuf refusés à l’état civil quand des Zebulon, Clitorine ou Lola-Poupoune ont été autorisés

La procédure est alors la suivante : l’officier d’état civil alerte le Procureur de la République. « Celui-ci peut décider de porter l’affaire devant le juge aux affaires familiales, c’est lui qui va trancher ». Selon la décision, les parents devront alors changer de prénom ou faire appel. C’est ainsi que dernièrement, huit mois après sa naissance, le petit Hadès a été autorisé à garder le prénom choisi par ses parents.

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