« Il y a aussi la détresse... » : Olivia Ruiz se confie sans filtre sur son post-partum

Publié le par Guillaume Botton

Olivia Ruiz, actuellement en promotion pour la sortie de son nouvel album, était l’invitée de l’émission Bonjour ! (TF1) ce 27 mars. Elle est notamment revenue sur son post-partum, qu’elle confesse ne pas avoir très bien vécu.

Après huit ans de silence radio, la chanteuse Olivia Ruiz est de retour. Elle vient en effet de sortir un album inédit, baptisé la Réplique. Dans cet opus, une chanson, nommée Le Sel, est dédiée à son fils Nino, âgé de 8 ans. Ce 27 mars sur le plateau de l’émission Bonjour ! présentée par Bruce Toussaint, elle s’est souvenue de son post-partum : « On a beau dire 'ce miracle merveilleux', on a quand même un petit temps d'adaptation assez complexe... », a-t-elle tout d’abord expliqué, avant de préciser sa pensée : « Hormis le corps qui est déjà bien métamorphosé, bien bouleversé, il y a aussi ce temps d'adaptation pour le couple. Cette façon tout à coup de se dire 'mince, je ne suis plus bien nulle part'. Quand je suis avec mon petit, je me dis 'mince, il faut que je continue à m'accomplir en tant qu'artiste' alors que j'ai envie d'être que ça et en même temps, quand je suis artiste et qu'il n'est pas là, je ne suis pas très bien non plus, il y a cet équilibre à retrouver... ».

« J'ai trouvé que c'était un épisode assez violent de la vie »

Si bien sûr, elle a réussi à surmonter cette période, elle admet, lucide , que le post-partum a été pour elle un bouleversement qu’elle a eu du mal à appréhender: « J'ai trouvé que c'était un épisode assez violent de la vie. Je crois que j'ai eu un post-partum un peu difficile. C'est la thématique de la chanson le sel, beaucoup entendent l'hommage à mon fils, mais il y a aussi la détresse et une façon de dire à ces parents 'ça passe' » a-t-elle confié. Lors d'une interview accordée à Version Femina en février dernier, elle en avait dit un peu plus sur la personnalité de son fils : « C’est un vrai petit punk de 8 ans, qui a aussi un goût extrêmement prononcé pour la liberté. "Dès son premier biberon, il me repoussait le doigt, j’avais eu des signes que cet enfant refuserait la mère poule que je suis. »

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