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Hygiène : quand faut-il laver sa serviette de bain ?

Publié le par Hélène Bour

Un microbiologiste américain a répondu à la fameuse question que l’on se pose souvent au sujet de notre serviette de bain : quand doit-on la considérer comme sale ? Réponse de la science.

Vous ne le savez sans doute pas encore, mais votre serviette de bain a de grandes chances d’être très, très sale. Car même si l’on est propre lorsque l’on s’en sert, une serviette de bain accumule au fil des utilisations nos cellules mortes, quelques bactéries et autres champignons, ou encore nos sécrétions diverses. A petite dose, pas de danger, puisqu’il s’agit de saletés issues de notre propre corps. En revanche, ça se corse lorsque la serviette devient trop humide et n’a pas le temps de sécher suffisamment entre deux utilisations.

Mauvaises odeurs, microbes en vue

« Si vous pouvez vous sécher complètement avec votre serviette, vous pouvez l’utiliser jusqu’à trois fois maximum », conseille ainsi Philip Tierno, microbiologiste et pathologiste de la faculté de médecine de l’Université de New York (Etats-Unis). L’important est donc de suspendre sa serviette, de façon à ce qu’elle soit complètement sèche à la prochaine utilisation : « Une serviette humide est une serviette où il y a une prolifération microbienne », explique le microbiologiste, « si une odeur se dégage de la serviette, partout où il y a cette odeur, il y a des microbes en croissance, dont il faut la laver. »

Humidité, oxygène, températures clémentes, pH neutre, débris cellulaires pouvant servir de nourriture : une serviette de bain peu lavée représente un terrain de jeu idéal pour les microbes. Mais pas de quoi paniquer pour autant, ces microbes sont pour la plupart inoffensifs car nous y sommes habitués. Cependant gare au partage de serviette : en utilisant la serviette de bain de quelqu’un d’autre, même de sa propre famille, on risque d’être en contact avec des microbes auxquels notre corps n’est pas habitué : « De quoi provoquer un furoncle, un bouton ou une infection, prévient Philip Tierno. L’idée est d’être prudent et d’être informé », conclut le microbiologiste.

Voilà qui est fait !

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