Que serait Halloween sans les bonbons ? Une idée totalement inconcevable, d’autant plus pour les petits monstres qui nous attendent à la maison, déterminés à faire le tour du quartier, en quête des meilleures confiseries. À l’approche du grand jour, il est donc temps de renflouer les stocks. Seulement c’était sans compter l’inflation. Eh oui, même les sucreries ne sont pas épargnées, bien au contraire. En effet, d’après les relevés d’étiquettes réalisées* par l’UFC Que Choisir, dans plus de 6 500 grandes surfaces alimentaires, les bonbons ont augmenté de 21 % en 1 an. Loin devant les trois autres incontournables d’Halloween que sont les chips (+ 15 %), les chocolats (+ 12 %) et les sodas (+ 9 %).
Jusqu’à 26 % d’augmentation pour le paquet de Schtroumpfs
Haribo, leader incontesté des sucreries (42 % de parts de marché), semble aussi endosser le rôle de mauvais élève incontesté en matière de prix. D’après l’association de consommateur, les best-sellers de la marque ont connu des hausses largement supérieures à celles du rayon alimentaire : jusqu’à 26 % pour le paquet de Schtroumpfs de 300 g, qui se vend aujourd’hui 1,60 euro en moyenne, contre 1,27 euro il y a un an. « Nos coûts en sucre et en amidons ont été multipliés par deux, il était donc nécessaire de procéder à des hausses tarifaires. Mais nous n’avons passé que deux tiers de ces surcoûts, le reste étant pris sur la rentabilité de Haribo », justifieVirginie Le Roch, responsable marketing chez Haribo.
Seulement, le géant des bonbons n’est pas le seul fabricant dont les prix ont bondi cette année. On retrouve par exemple les Têtes brûlées avec une inflation de 26 % : le paquet de 200 g est passé de 1,60 euro en moyenne à 2,02 euros, ou encore les Chupa-Chups avec une augmentation de 20 % des prix.
Pour Halloween 2022, les Français avaient déjà battu un record, en dépensant 112 millions d’euros en confiseries. La facture risque donc d’être encore plus salée (ou plutôt sucrée) cette année.