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Grâce à l’intelligence artificielle, un papa a pu entendre la voix de son fils décédé

Publié le par Samuel Bez

Dans un cimetière de l’est de la Chine, Seakoo Wu écoute la voix de son fils décédé grâce à l’intelligence artificielle (IA). Cette technologie permet aux familles endeuillées de créer virtuellement un avatar de leur proche disparu. Explications.

Seakoo Wu est en deuil. Comme de plus en plus de Chinois, il s’est tourné vers l’IA pour redonner vie, d’une manière virtuelle, à son fils disparu, Xuanmo. Son objectif ultime est de créer un double virtuel de son fils qui pourra reproduire fidèlement ses comportements et sa personnalité. « Une fois qu’on aura synchronisé la réalité et le métavers, j’aurai à nouveau mon fils avec moi », assure Seakoo Wu via BFMTV. En effet, les progrès de la technologie de l’IA en Chine ont donné naissance à des entreprises spécialisées dans la création d'« avatars numérique » à partir de photos, de vidéos et d’enregistrements audio du défunt.

Entre 1300 et 2600 euros pour s’offrir un « bot fantôme »

Bien que les résultats actuels n’atteignent pas encore l’objectif visé, la demande pour ces « bots fantômes » est en augmentation. Certaines entreprises affirment avoir créé des milliers de ces avatars, parfois à partir d’une simple vidéo de 30 secondes du défunt. Le coût de création d’un avatar basique varie de 10 000 à 20 000 yuans (environ 1 300 à 2 600 euros). Le processus quant à lui, prend environ 20 jours. De plus, les services offerts vont bien au-delà du simple avatar. Certaines entreprises proposent des appels vidéo avec un employé dont le visage et la voix sont remplacés par ceux de la personne décédée.

Quel impact psychologique et éthique ?

Cette technologie suscite des réflexions sur son impact psychologique et éthique. Bien que ces avatars puissent apporter un certain réconfort, plusieurs questions émergent. « Une question essentielle ici, c’est de savoir […] à quel point ces bots fantômes sont 'fidèles' à la personnalité qu’ils sont censés imiter » explique Sima Huapeng, fondateur de l’entreprise Silicon Intelligence. Il se demande également « comment savoir si la personne décédée aurait été réellement consentante ? ». Pour lui cette technologie à double tranchant représente un « nouveau genre d’humanisme ».

Oui
il y a 23 jours
Oui, bien sûr. Mais cela n'a jamais été fait, tout comme le fait d' enseigner l'empathie à l'école. Dans un but bien précis, de la part de nos gou...
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Photo de profil de Dorothée L
19 points
Non
il y a 1 mois
À l'école on apprend déjà à devenir citoyen, quelques droits, quelques règles de société, avec la philosophie on apprend à réfléchir sur le sens, la c...
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