C’est une nouvelle extraordinaire pour les fans de Britney Spears. Alors que le mouvement #FreeBritney prenait de l’ampleur et que l’offensive judiciaire de la chanteuse ne lâchait pas, le père de la star américaine, qui était son tuteur légal depuis maintenant plus de dix ans, renonce à gérer la vie de sa fille. Il a déclaré auprès de TMZ vouloir “travailler avec la cour et le nouvel avocat de sa fille pour préparer une transition en douceur vers un nouveau tuteur”.
Une surmédiatisation trop difficile à gérer
Alors que Britney Spears est au début du siècle l’une des artistes les plus populaires du moment, elle est plusieurs fois en proie à des épisodes de détresse psychologique. En effet, l’exposition médiatique constante de la chanteuse due à sa célébrité entraînera plusieurs admissions en hôpital psychiatrique ainsi que la perte de la garde de ses enfants. C’est pour cette raison qu’en février 2008 un juge de Los Angeles placera Britney sous le « contrôle temporaire » de son père, puis sous tutelle pour une période indéterminée. A l’époque, la juge déclare que cette mesure est « nécessaire et appropriée en raison de la complexité des entités financières et commerciales, et de son état susceptible d’être sous influence ». Mais la tutelle s’est maintenue durant treize ans et ses conditions sont très strictes. En effet, toutes les décisions concernant la vie de la chanteuse, dont ses finances ou ses fréquentations, sont prises par son père, avec qui elle entretient une relation complexe et difficile, ainsi que par une tutrice professionnelle.
« Ça fait treize ans et ça suffit »
Dès 2009, le hashtag #FreeBritney se popularise pour dénoncer le manque de liberté de la chanteuse. D’après les fans de la star, son père tirerait profit de la richesse de sa fille, estimée à plus de 50 millions de dollars. Mais depuis le confinement, le mouvement ayant pour but de « libérer Britney » a nettement gagné en notoriété et des pétitions, parfois signées par plus de 200 000 personnes, circulent sur les réseaux. Une enquête du New York Times publiée en juin dernier affirmait que la star avait fait part à des enquêteurs de son inquiétude face l’emprise de son père.
Le 23 juin dernier, elle témoignait pour la première fois devant un tribunal de Los Angeles être déprimée et traumatisée par une tutelle qu’elle juge abusive. Lors d’une audience, elle aurait même affirmé être forcée de garder son stérilet et obligée de prendre des médicaments qui la font se sentir constamment « saoule ». Alors qu’il y a quelques semaines, un tribunal autorisait pour la première fois Britney Spears à choisir son avocat, ce dernier assure que même si James Spears accepte de se retirer de la tutelle, l’avocat continuera « l’enquête énergique sur le comportement du père ces treize dernières années ».