Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Football féminin : pourquoi la traumatologie est différente de celle des hommes

Publié le par Véronique Bertrand

A l’heure de la Coupe du monde de football de 2018, et même si les femmes ne jouent pas de match, découvrons pourquoi les joueuses de football ne souffrent pas des mêmes bobos que les joueurs de foot.

En règle générale, les joueuses de football ont moins de traumatismes que les hommes : 1,9 contre 6,2 pour 1 000 heures de jeu, d’après le Dr Jacqueline Jan, du service de Médecine du sport, Clinique de la Sagesse, CHU de Rennes, interviewée par Medscape.

Joueuses de foot : de quoi souffrent-elles ?

Elles souffrent plus souvent d’entorses que les hommes, et leur risque de rupture du ligament croisé est également plus élevé. Leurs genoux et leurs chevilles connaissent davantage de traumatismes. Différentes raisons expliquent ces différences : les femmes ont un bassin plus large, favorisant les déformations du genou, leurs muscles fessiers et ischio-jambiers sont moins résistants. Il serait également possible que les hormonesjouent un rôle dans ces accidents : l’œstradiol et la progestérone pouvant agir sur le contrôle neuromusculaire, et l’hyperlaxité des articulations. Elles ont aussi plus souvent des commotions cérébrales, en raison d’un volume de la boîte crânienne plus faible et d’une moindre musculature au niveau des trapèzes et des muscles cervicaux.

Que faire pour éviter ces accidents ?

Lors des entraînements, les joueuses de football font des exercices de renforcement des muscles fessiers et ischio-jambiers, elles travaillent également leurs trapèzes et leurs muscles cervicaux pendant 30 minutes par jour. Et leur masse grasse est surveillée.