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FIV : elles accouchent d’un bébé qui n’est pas le leur !

Publié le par Guillaume Botton

Incroyable histoire venue d’outre-Atlantique. En septembre 2019, deux Américaines, dont les ovules ont été fécondés in vitro, accouchent à une semaine d’intervalle. Problème : au moment du transfert, les embryons ont été échangés…

Pour Daphna et Alexander Cardinale, l’histoire commence bien. Grâce à une fécondation in vitro (FIV), Daphna donne naissance à une petite fille en septembre 2019. Alors, certes, les jeunes parents remarquent bien que leur progéniture a la peau et les cheveux plus foncés que le reste de la famille mais peu importe, le bonheur est dans le pré.

Un test ADN confirme l’impensable

Et puis pourquoi s’inquiéter ? La FIV est aujourd’hui un procédé sûr et très contrôlé. Mais les semaines passent et face à si peu de ressemblance physique, ce couple, vivant à Los Angeles, décide de faire un test ADN. En janvier 2020, le verdict tombe : la petite fille n’a pas le même patrimoine génétique que ses géniteurs. En clair, elle n’est pas leur fille.

Elles décident de reprendre leur enfant génétique

En cause, une erreur lors de la manipulation des embryons, qui ont été échangés au moment de leur transfert. Daphna a en réalité porté l’enfant d’un autre couple qui, lui, a accueilli leur bébé. Après la découverte de cette erreur, les deux couples se sont rapprochés et ont finalement décidé de reprendre la garde de leur enfant génétique.

« Des traces et des souffrances »

Le 8 novembre, Daphna et Alexander, ainsi que les autres parents lésés, qui ont souhaité garder l’anonymat, décident de porter plainte contre la cliniqueà l’origine de la FIV. Leur objectif ? Obtenir des dommages et intérêts car cette terrible mésaventure a laissé « des traces et des souffrances ». 

« Un cauchemar impossible »

« La naissance de notre fille aurait dû être l’un des moments les plus joyeux de ma vie. Mais j’ai été tout de suite secoué et perturbé par le fait que je ne la reconnaissais pas», a expliqué Alexander Cardinale aux médias américains. « Lorsque la vérité est apparue, échanger les enfants a rendu les choses encore plus bouleversantes. Perdre l’enfant que vous connaissez pour l’enfant génétique que vous ne connaissez pas encore, c’est vraiment un cauchemar impossible », conclut-il.

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