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Fessée : Agnès Buzyn soutient le projet de loi sur son interdiction

Publié le par Véronique Bertrand

Cris, menaces, fessées, tapes… Plus de 80 % des enfants subissent chaque jour des violences éducatives. Si la majorité des pays européens ont interdit la fessée, ce n’est toujours pas le cas en France.

La Suède a été le premier pays à interdire les châtiments corporels sur les enfants. Et en 2018, plus de 50 pays interdisent la fessée, sauf la France ! Pourtant, en 2016, l’article 22 du projet de loi « égalité et citoyenneté » prévoyait l’exclusion de tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles. Il avait été adopté le 22 décembre par l’Assemblée nationale, mais rejeté le 26 janvier 2017 par le Conseil Constitutionnel.

Fin de la fessée : une nouvelle proposition de loi

29 députés ont déposé une proposition de loi destinée à interdire les violences éducatives ordinaires, qui regroupent les violences verbales, mais aussi les violences psychologiques et les violences physiques. Cette proposition de loi est due à l’initiative de deux députés, Maud Petit et François Michel-Lambert.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn soutient cette proposition de loi et s’engage à travailler avec les porteurs du projet pour trouver une voie de passage, car la plupart des pays membres du Conseil de l’Europe interdisent les châtiments corporels. Ces interdictions s’accélèrent au fil des ans. Cependant, la France comme le Royaume-Uni ou certains Etats américains l’autorisent encore. Or, on sait aujourd’hui que la fessée a des répercussions sur le quotient intellectuel des enfants, qui est plus faible, ainsi que sur l’anxiété, le stress…  

Cette fois-ci, son abolition sera-t-elle décidée ?

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