On estime qu’un peu plus de 1 % des femmes âgées de 20 à 69 ans sont victimes, chaque année, de violences physiques ou sexuelles. Seules 110 000 victimes portent plainte. Ces femmes battues par leur conjoint le sont souvent parce que ce dernier est jaloux ou refuse la séparation.
Un centre ouvert 24 h/24
Selon le souhait de Johanna Rolland, maire PS de Nantes, la ville va se doter d’un centre de consultations post-traumatiques destiné aux femmes battues et à leurs enfants.
Ce dernier, d’un espace de 700 m2, sera installé au 7e étage d’un bâtiment en construction situé à l’angle du boulevard Vincent-Gâche et de la rue François-Albert.
Ce centreaccueillera les femmes battues 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Elles auront à leur disposition quelques chambres d’urgence pour celles qui sont le plus en difficultés. Elles pourront consulter des médecins, des psychologues, des psychiatres, et elles bénéficieront d’une aide juridictionnelle et de travailleurs sociaux qui seront présents en permanence dans le centre. Le centre sera entièrement gratuit pour ces femmes.
D’autres centres existent déjà en France, mais ils ne proposent pas cette approche globale. Ils ont chacun une spécialité.
Un centre qui sera bien utile aux 25 000 femmes habitant en Loire-Atlantique et qui subissent des violences physiques ou sexuelles chaque année.