En un an, et deux confinements, la police et les gendarmes sont intervenus plus de 400 000 fois pour des violences faites aux femmes. Interviewé par nos confrères du Parisien, Gérald Darmanin a constaté que cela faisait « 45 interventions par heure, et que c’est en train de devenir le premier motif, devant tous les autres. »
Un traitement prioritaire
Le ministre de l’Intérieur souhaite dans ces conditions que « chacun des commissariats et brigades de gendarmerie soit doté d’un officier spécialisé dans les violences conjugales qui s’assurera du suivi des dossiers, assurera la coordination avec les autres services publics et les collectivités ». Il a par ailleurs annoncé que les plaintes pour violences conjugales devront être traitées en priorité.
Un responsable national, comme pour le terrorisme
Gérald Darmanin précise que, dès fin août, « il y aura un responsable national auprès de chacun des directeurs généraux de la police, de la gendarmerie et du Préfet de police, sur le modèle de ce qui existe en matière de terrorisme et de drogue. »
Espérons que ces mesures permettront de constater, dès l’an prochain, une baisse de la violence faite aux femmes. En outre, n’oublions pas le dispositif ‘alerte pharmacie’ qui permet de se signaler en pharmacie, mais également d’obtenir auprès de l’officine des numéros d’écoute ou d’appeler directement les forces de l’ordre. Et bien sûr, toujours les numéros d’urgence : le 17, le 114 par SMS, et la plateforme de signalement en ligne : arretonslesviolences.gouv.fr