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Fatigue chronique : les hormones thyroïdiennes responsables ?

Publié le par Véronique Bertrand

La fatigue chronique pourrait être due à un faible niveau d’hormones thyroïdiennes. C’est ce que démontre une étude hollandaise parue dans “Frontiers in Endocrinology”.

Le syndrome de fatigue chronique est également appelé encéphalomyélite myalgique. Il se caractérise par une fatigue permanente, qui ne disparaît pas, même après un temps de repos suffisant. Il peut s’accompagner également de douleurs musculaires et articulaires, d’une sensation de malaise général, d’une baisse de performances sur le plan professionnel avec des pertes de mémoire, des difficultés de concentration, des infections à répétition… Il s’agit d’une pathologie identifiée récemment, dans les années 1980, qui touche deux fois plus de femmes que d’hommes, et dont la tranche d’âge se situe majoritairement entre 20 et 40 ans.

Un manque d’hormones thyroïdiennes

Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Groningen aux Pays-Bas montre que le syndrome de fatigue chronique aurait un lien avec un déficit en hormones thyroïdiennes, sans pour autant souffrir d’hypothyroïdie.

Toutes les hormones thyroïdiennes ne sont pas déficientes. Les chercheurs ont remarqué des manques en triiodothyronine (T3) et en thyroxine (T4), mais pas en TSH.

Il n’existe aucun traitement spécifique du syndrome de fatigue chronique actuellement. De dernier repose sur une bonne hygiène de vie, de la relaxation, un soutien psychologique, un rituel du coucher, un équilibrage de la flore intestinale, une rééducation musculaire…

Cette nouvelle étude pourrait conduire à proposer une supplémentation en triiodothyronine pour soulager les symptômes du syndrome de fatigue chronique.