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Famille tuée à Meaux : le père a reconnu les meurtres

Publié le par Philippe Husson

Placé en garde à vue, le père de famille âgé de 33 ans a reconnu les meurtres de sa femme et de ses quatre enfants. Si son état mental le permet, il pourrait être mis en examen et placé en détention provisoire.

C’est un terrible drame qui a eu lieu à Meaux le 25 décembre. Une mère de famille et ses quatre enfants ont été tués à l’arme blanche le jour de Noël. La police est intervenue vers 21h le 25 décembre après l’alerte donnée par une amie de la mère qui a vu des tâches de sang sur le palier. A l’intérieur de l’appartement, les forces de l’ordre ont découvert une “scène de crime d’une très grande violence” selon les mots du procureur, Jean-Baptiste Bladier. Ils ont trouvé les cadavres de la mère de famille, âgée de 35 ans et des quatres enfants, âgés de 10 ans, 7 ans, 4 ans et 9 mois. Le procureur a précisé que “la maman et les deux fillettes avaient été victimes d’un très grand nombre de coups de couteaux.” Sur le corps des garçons, aucune trace de plaie n’a été constatée. 

Le père de famille, principal suspect, a rapidement été retrouvé. Il a été interpellé à Sevran, chez son père. Il est suivi, depuis 2017, pour des troubles dépressifs et psychotiques. En 2019, il avait donné un coup de couteau à sa femme, à l’omoplate, alors qu’elle devait accoucher un mois plus tard. Placé alors en garde à vue, il avait été hospitalisé. Son état mental ayant été jugé déficient, l’enquête avait été classée sans suite. Une expertise avait alors attesté de l’abolition du discernement chez le père de famille.

Meaux : le père reconnait les faits

Placé en garde à vue après son interpellation, le suspect âgé de 33 ans a été interrogé ce mercredi 27 décembre. Il aurait reconnu les faits lors de l’interrogatoire, selon les informations de BFMTV. Le père des victimes devrait être déféré ce jeudi 28 décembre au tribunal judiciaire de Meaux. Il doit être présenté à juge d’instruction, il pourrait être mis en examen et placé en détention provisoire, si son état mental le permet.